Voici l’histoire du zéro de conduite de la semaine, voire du mois, sinon de l’année. Un conducteur « manuel » nouveau genre. Un tas de gags me viennent à l’esprit, mais l’histoire en elle-même suffit amplement. La voici donc (déconseillée aux jeunes enfants).

Vers 2 h 20 le vendredi 27 novembre, un brave conducteur de poids lourd roule sur l’autoroute 20. À la hauteur de Saint-Philippe-de-Néri, il est rejoint par une petite voiture. Le conducteur de cette dernière fait en sorte d’attirer son attention. Il ouvre la lumière du plafonnier, abaisse entièrement la banquette avant droite et… se déculotte à moitié.

Que fait-il? Il exhibe ses atouts sexuels et entreprend, comment dirais-je, une conduite manuelle nouveau genre. En français : il se masturbe. Sans ralentir, toujours en circulant sur l’autoroute et par différents signes, notre moineau (le mot est de circonstance) invite le conducteur du poids lourd à se joindre à l’action. Non, mais c’est quoi ça?

Devant le refus catégorique du camionneur, notre masturbateur routier accélère et rejoint un autre poids lourd. Il reprend alors son « petit » manège et devant le peu d’enthousiasme manifesté par le conducteur du camion remorque, on comprend que l’invitation est déclinée, il décélère et se laisse alors rejoindre par le premier poids lourd. Le camionneur aperçoit une nouvelle fois notre zéro qui réitère ses invitations, démonstrations à l’appui.

Ne la trouvant franchement pas drôle, il communique alors avec la Sûreté du Québec du poste de la MRC de Rivière-du-Loup qui viendra intercepter, pour notre plus grand bonheur, l’automobiliste à la hauteur de Notre-Dame-du-Portage. Il s’agit d’un homme de 29 ans, résident de Montréal. En vertu de l’article 173 du Code criminel, il sera accusé « d’actions indécentes ». Quand les camionneurs nous disent qu’ils en voient de toutes les couleurs… Je ne pensais pas à ça!

Après les conducteurs à calottes, voici le conducteur à capote. S’cusez-là. Je ne sais pas à quelle peine il s’expose, mais je conseillerais au juge de minimalement lui imposer la lecture du livre « La Drague pour les Nuls » ainsi qu’une séance de thérapie avec le doc Mailloux, bistouri à l’appui.

ACCIDENT
Un accident impliquant deux voitures s’est produit le jeudi 26 novembre sur le boulevard Cartier à Rivière-du-Loup. Personne n’a été blessé lors de l’accident.  Mais le conducteur de 20 ans et le passager de l’autre véhicule, un homme âgé de 39 ans, ne se sont pas échangé de mots doux. Des menaces ont été prononcées et les policiers présents n’ont eu d’autre choix que de procéder à leur arrestation. Ils ont été libérés et seront avisés de la suite des opérations par sommation. Suggestion : les forcer à écouter « Je t’aime… moi non plus » de Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

EFFRACTION
Dans la nuit du mercredi au jeudi 26 novembre, un ou des individus se sont introduits par effraction dans une résidence en construction sur la rue Frontenac. Quelques outils ont été volés. Si des personnes ont été témoins ou détiennent des informations, ils peuvent communiquer avec le service de la Sécurité publique au 418 862-6303 ou à Info-Crime au 1-800-711-1800.

ALCOOL ET ACCIDENT
Vendredi dernier, vers 17 h sur la route 132 à la hauteur de Saint-Simon, une collision frontale a fait deux blessés. Le conducteur d’un véhicule circulant en direction ouest s’est déporté dans la voie inverse. Une collision frontale a suivi. Le conducteur fautif a été blessé sérieusement et a dû être transféré vers un centre hospitalier de Québec. Une analyse sanguine a été demandée puisque les policiers ont décelé une odeur d’alcool lors de leur arrivée sur les lieux. Les passagers de l’autre voiture, une petite famille, ont été quittes pour une bonne frousse.

VÉHICULE VOLÉ
Le samedi 28 novembre vers 15 h 30, un véhicule qui a été volé sur le territoire de la Sûreté du Québec a été retrouvé à Rivière-du-Loup dans le secteur de la rue Yves-Godbout. Le véhicule a été remorqué et remis à la Sûreté du Québec pour expertise.

AVERTISSEMENT
Le service de la Sécurité publique de Rivière-du-Loup demande aux commerçants d’être vigilants avec des appels téléphoniques leur demandant le numéro d’identification de leur terminal de paiement Interac. Les fraudeurs utilisent comme prétexte l’envoi supposé de rouleaux de papier pour le terminal (sans votre consentement) ainsi qu’une facture. Les policiers invitent les commerçants à ne jamais divulguer leurs numéros d’identification. Si vous recevez ce genre de colis, communiquez avec Phonebuster au 1 888 495-8501 pour dénoncer cette situation et les gens de cet organisme vous indiqueront la procédure à suivre concernant le colis.

PRUDENCE
Pour la période des Fêtes, le service de la Sécurité publique invite les gens, lors de leurs achats, de ne rien laisser à la vue à l’intérieur de leur véhicule et de s’assurer que leurs portières sont bien verrouillées. Je vous raconte une petite anecdote. Il y a deux ans, une semaine avant Noël, je me rends à Québec pour y rencontrer un ami de longue date. Nous nous donnons rendez-vous à Place Laurier. Je vous laisse imaginer la joie de se trouver un stationnement.

Une place est libre tout près de l’entrée du magasin Zone 5, un commerce d’appareils photo. Mes vitres sont sales, je les baisse et me stationne. Comme j’ai tout mon barda photo avec moi, deux Reflex numériques, cinq lentilles, flash, monopode, trépied… J’en profite donc pour faire nettoyer le capteur d’un de mes Reflex. Sur le siège du passager, j’ouvre mon sac photo, sors un Reflex et verrouille les portières et m’engouffre dans le ventre du dragon. Trois heures plus tard, je reviens à ma voiture.

Stupeur! Les fenêtres sont baissées! J’ai oublié de les remonter! Mon cœur cesse de battre, j’ai les jambes molles et dans mon for intérieur défile l’intégral du mobilier d’église. Mon matériel photo, lui… est toujours là! Incroyable! Le sac ouvert, bien exposé, intact. Tout y est. Une chance comme ça, c’est une fois tous les 20 ans. Alors comme le disait mon idole de jeunesse, le cascadeur Evel Knievel : « N’essayez pas ça à la maison ! ».