Un « trip » de fille de Charny à Rivière-du-Loup
C’est presque à la blague que ces quatre étudiantes se sont lancé le défi. « On s’est seulement dit que ça serait drôle de faire ça, Québec - Rivière-du-Loup à pied », raconte Caroline Roy. Rapidement, l’idée est devenue une véritable aventure qui s’est transformée en accomplissement personnel.
On s’en doute, lors d’un périple de plus de 200 km à parcourir à pied, les difficultés et les obstacles seront nombreux. Du simple défi, les trois étudiantes ont rapidement compris l’ampleur que prendrait leur exploit. « Après deux jours, j’avais déjà huit ampoules », se remémore l’étudiante. D'ailleurs, une blessure aura empêché l’une d’elles, Karine Daigle de compléter le périple.
En moyennes, elles ont marché entre cinq et six heures quotidiennement. « Il fallait faire fit des blessures, de la température et s’assurer de garder un bon moral. Heureusement, de faire ça entre amies, ça aide beaucoup », raconte Caroline Roy.
Photo : Courtoisie
Si la température s’est faite clémente lors des six premiers jours de marches, la pluie est venue leur compliquer la vie pour les deux derniers jours. « Quand nous sommes arrivées à la sortie de la route 132, je voulais juste courir jusque chez nous », commente en riant la jeune étudiante.
Lors de ces 200 kilomètres de marches, Caroline Roy a particulièrement apprécié la région de Saint-Jean-Port-Joli. Il faut dire que la marche offre une latitude exceptionnelle pour admirer les différents paysages qui s’offrent à nous sur une telle distance.
Ce que retiendra la marcheuse : « Il ne faut jamais lâcher », lance-t-elle. Si l’accomplissement en vaut la peine, il aura entre permis aux jeunes filles de se découvrir elle-même et de consolider leur amitié. Si elle se dit prête a répéter ce type d’expérience, elle précise que non, elle ne remarchera plus Charny - Rivière-du-Loup.
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