Le Club Appalaches, une forêt publique oubliée?
Lors d’une réunion des Amants du territoire des Basques, le 3 septembre 2010, vers 11h30 a.m., le préfet de la MRC, Bertin Denis téléphone à monsieur Paul St-Laurent (418 862-8213) du ministère des Ressources naturelles et de la faune à Rivière-du-Loup, pour rappeler au fonctionnaire, sa demande antérieure au nom des maires des municipalités de Saint-Médard, Sainte-Françoise et Saint-Mathieu-de-Rioux, de renouveler les panneaux indiquant Forêt domaniale du Québec endommagés par 20 ans d’exposition aux intempéries et au soleil.
Le fonctionnaire confirme qu’il possède une cinquantaine de ces panneaux en inventaire, mais décline quand même la proposition du préfet, de prendre charge de l’installation; plus que cela, il affirme ne pouvoir agir rapidement sans un rapport d’analyse préalable, de façon à respecter une soi-disant politique uniforme pour tout le Québec… Il ne veut surtout pas être impliqué dans un conflit entre la MRC des Basques et le Club Appalaches.
À qui donc, profite cette bureaucratie, cette inertie, cet immobilisme ? Au club Appalaches, qui peut ainsi continuer à régner sur 150 km carrés de forêt publique.
Si l’on ne réussit pas à convaincre un fonctionnaire de mettre un panneau, comment réussirons-nous à convaincre le gouvernement puis le tribunal d’exproprier le fameux Club Appalaches ? On n’est pas sorti du bois ! À l’aide…
Les fonctionnaires ressemblent aux politiciens, parfois la pression est requise : quelques questions et un micro peuvent faire des miracles…
Il est certain, que les panneaux FORÊT DOMANIALE en « stock » ne sont pas utiles au sous-sol des bureaux du ministère; ils ne serviront pas non plus, sur le boulevard Métropolitain à Montréal…
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