Armand Vaillancourt
15 septembre 2010 |
09h30
Vous pourrez constater le travail et les efforts des étudiants de la session d’été 2010. Vous trouverez des articles sur une variété de sujets en passant par les arts, la vie à Rivière-du-Loup et les attraits de notre ville, entre autres.
Par Jersree Paynor, Bethina Loiseau, Kitty Liang et Cherry Xiang
Le chanteur Bono du groupe U2, une fois, a écrit les mots « Rock & Roll stops the traffic » sur une des sculptures d’un artiste, cet artiste n’a pas été fâché, il s’est même porté à la défense du chanteur après que ce dernier eut été accusé de vandalisme par la presse. Cet artiste est Armand Vaillancourt. Il est né le 3 septembre 1929 à Blake Lake en Estrie. Il est allé à I’Université d’Ottawa, mais a quitté après avoir constaté que ce n’était pas sa place. Il s’est alors inscrit à l’École des Beaux-arts de Montréal mais a été expulsé après avoir sculpté un arbre de la rue Durocher.
Cet arbre fait d’ailleurs partie de la collection du Musée des Beaux-arts. Il est devenu un sculpteur important grâce à ses œuvres comme « Je me souviens », « Justice », et la plus importante « Québec Libre ». Il n’est pas seulement un artiste mais un activiste. Chacune de ses œuvres porte un message d’avant-garde. Pour mieux comprendre les sens des œuvres, nous avons fait une entrevue avec Étienne Morneau, animateur de l’atelier Culture québécoise.
Étienne explique qu’il y a un jeu de mot dans le titre de l’œuvre Sculpture de Masse. Elle s’adresse à beaucoup de monde, à la « masse » et la sculpture est imposante et monumentale, donc massive. On peut supposer que les œuvres d’Armand Vaillancourt se lisent sur plusieurs niveaux. Étienne pense que l’art est très important « pour mieux comprendre l’humanité et la vie ». Selon lui, Armand est l’artiste québécois le plus connu à l’étranger.
Le style d’Armand Vaillancourt est très abstrait, mais ses thèmes sont universels, il est très facile de le comprendre. Par exemple, il lutte pour la liberté : l’art est son arme et sa voix. Ses œuvres montrent le monde comme il le voit et chaque fois, c’est une expression du cœur.
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