Sonia Julien découvre la vie au sein des Forces armées canadiennes
Sa présence s’inscrivait dans le cadre du programme ExecuTrek du Conseil de liaison des forces armées canadiennes (CLFC) qui vise à sensibiliser les employeurs à l’entraînement des réservistes qui oeuvrent dans leur organisation et à les remercier pour le temps qu’ils leur allouent afin que ces derniers puissent se livrer à des activités telles que des entraînements et des opérations sur le terrain.
C’est Denis Bossé, enseignant à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, qui a proposé la candidature de Mme Julien.
« Je suis fort heureux que Mme Julien ait accepté de relever ce défi. À l’École secondaire de Rivière-du-Loup, nous pouvons compter sur une direction d’école qui fait preuve de beaucoup d’ouverture et qui est attentive aux besoins de son personnel. En regard de ma carrière de réserviste, je dois m’absenter de temps en temps. À titre d’exemple, au cours des manoeuvres à Chisasibi, j’occupais les fonctions de directeur d’exercice. Sa présence sur le terrain lui a permis de découvrir ma deuxième vie professionnelle. C’est une façon pour moi de lui dire merci. »
Mme Julien conservera un souvenir impérissable de cette expérience. Elle a indiqué avoir beaucoup appris. Entre autres choses, elle a pu observer le travail de soldats qui ont été appelés à gérer différents scénarios d’opérations tels la recherche et le sauvetage et la protection de points vitaux. Avec tout l’équipement nécessaire, elle a aussi pris part à des manoeuvres (exercices de tir, vol en aéronef, exercice de survie en milieu austère, etc.) qui lui ont permis de prendre la mesure des exigences reliées à l’entraînement des militaires dans des conditions extrêmes.
Finalement, Mme Julien affirme y avoir rencontré des femmes et des hommes passionnés, respectueux et très engagés. Elle considère cette expérience marquante et la souhaite à toute personne ouverte à la compréhension de l’apport humain dans les forces armées canadiennes.
Soulignons en terminant que les principaux sites d’entraînement étaient situés dans les communautés de Chisasibi et de Wemindji et le poste de commandement central était situé à Radisson, soit à plus de 1 500 km au nord de Rivière-du-Loup.