Services de santé au Témiscouata : André Simard interpelle le ministre Bolduc
« Est-ce que le CSSS du Témiscouata peut avoir une considération particulière, vu sa situation financière difficile, sachant que ce dernier n’est pas le plus nanti au Bas-Saint-Laurent et qu’il lui sera ainsi plus difficile de respecter les objectifs fixés ? » de questionner André Simard.
« La population est inquiète puisqu'on parle d'un déficit non autorisé autour de 600 000 $ remboursable sur trois ans, 200 000 $ par année, plus un effort de 350 000 $ pour faire face à l'équilibre budgétaire en raison des objectifs. Êtes-vous en mesure de les rassurer ? » a poursuivi le député.
Au sujet du service d’urgence au Transcontinental, André Simard questionne : « À Pohénégamook, les gens sont inquiets depuis plusieurs années, mais encore plus dans le contexte actuel notamment de la perte de leur urgence, des services de diagnostic, des laboratoires et de la radiologie. Est-ce qu’ils ont raison d’avoir cette crainte ? Pouvez-vous les rassurer à l’effet que les services d’urgences qu’ils souhaitent préserver soient maintenus? »
À ces questions, le ministre s’est dit sensible aux préoccupations soulevées et a exprimé son intention de venir visiter le CSSS du Témiscouata pour voir ce qui se passe sur place.
Finalement, en décembre dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux a déposé le projet de loi 127, Loi visant à améliorer la gestion du réseau de la santé et des services sociaux. Après en avoir pris connaissance, de la résolution du Conseil d'administration du CSSS de Témiscouata et de celle du Conseil d'administration du CSSS du Kamouraska qui s'opposent à ce projet de loi, le député appuie ces deux instances et considère que le gouvernement rate la cible : « Les grands perdants sont les citoyens. Rien dans ce projet de loi ne permet de dire qu’il y aura une amélioration de l’accès aux soins de santé », a rétorqué le député.
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