Les élèves de l’École La Croisée présentent «Le procès d’une chenille»
Ceux-ci invitent la population à assister en grand nombre à la pièce de théâtre « Le procès d’une chenille » qui est inspirée d’un texte du chansonnier Félix Leclerc. Avec leurs collègues, ils y travaillent depuis déjà plusieurs mois, et ce, sous la supervision de l’artiste Ghislaine Hamel. La pièce sera l’occasion pour les élèves de cette école primaire de faire montre de leurs talents.
C’est en octobre dernier que le projet a été présenté aux élèves. Depuis, les membres du personnel, tout comme Mme Hamel qui agit comme personne-ressource, se sont impliqués sans compter dans ce projet intégrateur. Selon les porte-parole, il est difficile de comptabiliser le temps qui a été investi au cours des derniers mois. De nombreuses rencontres se sont tenues : distribution des rôles, apprentissage des répliques, des chansons, interprétation, déplacements sur scène, enchaînements, etc. Aux pratiques en classe, puis au gymnase, se sont ajoutées des répétitions dans le cadre des activités parascolaires, notamment les jeudis en fin de journée.
Le défi était de taille : intégrer quelque 425 élèves du préscolaire au primaire, c’est-à-dire une trentaine de comédiens, une vingtaine de danseurs, plus d’une centaine de chanteurs et encore plus de figurants, dans un spectacle de près de deux heures, qui est composé d’une dizaine de tableaux, de plusieurs chansons de Félix Leclerc dont Bozo, L’hymne au printemps et Le train du nord, et de théâtres d’ombres. Plusieurs comités impliquant des élèves ont été mis en place pour réussir ce tour de force. Ils étaient liés à la supervision, la production, la régie technique, la scénographie, la conception des décors, la communication, la promotion, et aux finances.
Présente à la rencontre, Mme Hamel — qui assure la direction, la mise en scène et la production de la pièce — s’est dite fière de faire partie de cette grande aventure.
« C’est la première fois que je mène un projet avec autant d’élèves sur scène. Après coup, je prends conscience que j’étais un peu folle. Ce fut tout un défi. J’ai le sentiment d’avoir atteint mes objectifs. Il faut dire que j’ai pu compter sur une excellente collaboration de l’équipe-école. Des parents se sont aussi impliqués. Nous avons accompli un travail colossal. Après des mois de travail, je brosse un bilan positif. J’ai hâte à la présentation de la pièce. J’y pense jour et nuit. Ma plus grande fierté, c’est de penser que vendredi prochain, chaque élève pourra dire qu’il a participé à sa façon à cette oeuvre collective. »
S’il faut en croire les porte-parole, le résultat final s’annonce des plus prometteurs. À moins de quelques jours de la grande première, ils se disent certes un peu stressés, mais surtout confiants et enthousiastes. Ils s’attendent à ce que le projet comme la chenille prenne tout un envol le 13 mai prochain sur les planches du Centre culturel de Rivière-du-Loup. Comme la morale qui se dégage de la pièce qu’il présente, ils tiennent à préciser qu’il ne faut pas les juger trop rapidement, qu’il ne faut pas non plus se fier aux apparences. Il faut prendre le temps de connaître et d’apprécier, et la meilleure façon d’y arriver est d’assister à la pièce.
Soulignons à cet égard que les billets pour la représentation en soirée seront disponibles le 10 mai prochain de 14 h 20 à 15 h 30 à la grande salle de l’École La Croisée. Pour le spectacle en matinée, les billets seront vendus à la porte du Centre culturel de Rivière-du-Loup le jour même de la prestation, et ce, à partir de 8 h 50, au coût de 5 $.
D’ici là, les porte-parole s’attendent de papillonner dans les médias, répondant ici et là aux questions, parlant avec coeur de la pièce qui les anime, se préparant lentement mais sûrement à la présentation de la pièce « Le procès d’une chenille ».
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