Gervais Malenfant et ses belles
C’est en écoutant la télésérie « Chips », diffusée de 1977 à 1983, que Gervais, alors âgé de 7 ans, est tombé en amour avec les Trans Am. « Dans l’émission, l’un des deux policiers possédait une Trans Am comme voiture personnelle. Pour moi, c’était la plus belle voiture au monde et je me suis dis qu’un jour, j’allais en avoir une moi aussi », raconte le collectionneur.
Au fil du temps, sa collection a pris de l’ampleur et il possède maintenant cinq Trans Am, de 1979 à 1981, dont trois qui roulent et une acquise conjointement avec son amoureuse, Line Larochelle. N’étant pas mécanicien ou carrossier de métier, c’est de façon autodidacte que Gervais a appris à remettre sur pied ses petits bijoux. « Ce n’est pas la partie que j’aime le plus, avoue-t-il. Moi, je préfère rouler avec mes voitures, les mettre en valeur, en profiter et les garder belles. »
« C’est une histoire d’amour entre Gervais et ses voitures », affirme sa conjointe qui participe également au loisir du collectionneur. « J’aime le côté social des rassemblements et rencontrer des gens qui partagent la même passion que nous », ajoute-t-elle. Ensemble, ils participent à six événements durant l’été et ne vont jamais aux mêmes d’une année à l’autre. Cet été, les voitures de Gervais seront en démonstration au 10e RDL Auto Expo qui se tiendra le dimanche 5 août prochain. Une belle occasion d’entendre l’histoire de ce collectionneur particulier et de ses belles.
Récemment, il a fait l’acquisition d’une Chevrolet Bel Air 1957. Il procède présentement à la restauration et à la réparation du véhicule, à la maison familiale du quartier Notre-Dame-du-Lac, là où ses outils se trouvent. « C’est un autre défi puisqu’elle a été construite selon des méthodes bien différentes », explique le collectionneur.
Gervais Malenfant possède également une Dodge Challenger 2012 blanche, modèle SRT qu’il chérit comme si c’était une voiture antique. « J’aurais bien aimé en avoir une du début des années 70, soutient-il. Mais l’avantage de l’avoir neuve c’est que j’en prendrai soin et la conserverai jusqu’à ma mort. » C’est en visionnant le film de 1971 « Vanishing Point » dont le titre français est « Point limite zéro » que Gervais est tombé en amour avec ce modèle. Il a d’ailleurs fait inscrire le titre français du film sur sa vitre arrière.
« J’aimerais bien avoir une autre voiture, une dernière, pour finir ma collection, admet-il. Mais je ne sais pas quel modèle j’aurai ni si j’en aurai vraiment une autre. Mais c’est pas grave, le plus important c’est que je puisse bien profiter de chacune de mes voitures. »
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