Le principal problème aujourd'hui c'est que les parents laissent trop de latitude à leurs enfants et ça amène beaucoup de problèmes comportementaux. Les parents, fatigués après leur journée de travail, baissent leurs bras "obligations" de parents au profit des "droits at large" de leurs enfants. C'est beaucoup plus facile de leur dire oui que de passer nos soirées à "discuter" avec eux. Et par "discuter" je sais que tous les parents d'ados savent ce que je veux dire! Lorsque mes enfants étaient au secondaire, il n'y avait qu'un seul ordinateur disponible pour eux dans la maison, dans mon espace bureau, tout juste à côté du mien. Lorsqu'ils avaient le droit de le prendre (c'est à dire lorsque leurs devoirs étaient finis et qu'il était une heure normale en soirée (moins de 21h30)), ils devaient accepter que nous soyons dans le coin de temps à autre. Pas pendant tout le temps qu'ils étaient à l'ordinateur mais on jetait un regard au-dessus de leur épaule régulièrement. C'était le "deal". Nous voulions être certains que tout se passait bien pour eux et pour ce faire, notre rôle de parent est de vérifier, de s'immiscer dans leurs affaires. Je suis sûre que certains penseront que je suis une marâtre et même ma meilleure amie me trouvait trop contrôlante avec eux (elle a changé d'idée depuis...) mais j'aime mes enfants plus que tout au monde et ils savaient que ce n'était pas contre eux que nous effectuions ces vérifications mais bien pour eux! Ils savaient que c'était notre rôle et nous leur disions que ne pas leur montrer d'intérêt revenait à leur dire qu'ils n'étaient pas assez importants pour nous pour que nous nous en occupions à plein temps, même lorsque nous étions très fatigués et que nous aurions préféré passer la soirée devant la télé. Jamais nous n'avons baissé les bras et ce sont aujourd'hui de jeunes adultes solidement ancrés dans la vie, beaux, polis, bien élevés, qui n'ont eu aucun problème de drogue, de cigarette, de boisson, de c.., bref tous les problèmes que rencontrent bien des parents. Donc, ce que je veux dire, c'est que si tous les parents s'occupaient de leurs enfants - et là je parle de vraiment s'en occuper (pas de baisser les bras en leur donnant tous les droits, sans obligation aucune), de leur donner du temps, de les encadrer même à outrance - je suis certaine qu'il y aurait beaucoup moins de problème d'intimidation. Ils seraient réglés à la source, dès les premiers balbutiements. Les parents seraient au courant rapidement et pourraient intervenir. Il est certain qu'on ne doit pas trop compter sur le côté loquace des ados pour espérer qu'ils nous parlent de leurs problèmes. On en voit malheureusement toutes les semaines des exemples concrets. On doit les constater nous-mêmes et au diable la vie privée "at large" des jeunes. C'est certain qu'ils doivent en avoir une mais pas au détriment de leur sécurité. Enfin, c'est mon point de vue de marâtre qui n'a quand même pas trop manqué son coup à aimer ses enfants, s'occuper d'eux et les élever...

Pour La plus pro policier du Témis : Félicitation, si tout les parents mettraient leur culotte comme vous, on règlerais une grande partie du problème. Je vous lève mon chapeau.

Pour La plus pro policier du Témis : Félicitation, si tout les parents mettraient leur culotte comme vous, on règlerais une grande partie du problème. Je vous lève mon chapeau.

Le principal problème aujourd'hui c'est que les parents laissent trop de latitude à leurs enfants et ça amène beaucoup de problèmes comportementaux. Les parents, fatigués après leur journée de travail, baissent leurs bras "obligations" de parents au profit des "droits at large" de leurs enfants. C'est beaucoup plus facile de leur dire oui que de passer nos soirées à "discuter" avec eux. Et par "discuter" je sais que tous les parents d'ados savent ce que je veux dire! Lorsque mes enfants étaient au secondaire, il n'y avait qu'un seul ordinateur disponible pour eux dans la maison, dans mon espace bureau, tout juste à côté du mien. Lorsqu'ils avaient le droit de le prendre (c'est à dire lorsque leurs devoirs étaient finis et qu'il était une heure normale en soirée (moins de 21h30)), ils devaient accepter que nous soyons dans le coin de temps à autre. Pas pendant tout le temps qu'ils étaient à l'ordinateur mais on jetait un regard au-dessus de leur épaule régulièrement. C'était le "deal". Nous voulions être certains que tout se passait bien pour eux et pour ce faire, notre rôle de parent est de vérifier, de s'immiscer dans leurs affaires. Je suis sûre que certains penseront que je suis une marâtre et même ma meilleure amie me trouvait trop contrôlante avec eux (elle a changé d'idée depuis...) mais j'aime mes enfants plus que tout au monde et ils savaient que ce n'était pas contre eux que nous effectuions ces vérifications mais bien pour eux! Ils savaient que c'était notre rôle et nous leur disions que ne pas leur montrer d'intérêt revenait à leur dire qu'ils n'étaient pas assez importants pour nous pour que nous nous en occupions à plein temps, même lorsque nous étions très fatigués et que nous aurions préféré passer la soirée devant la télé. Jamais nous n'avons baissé les bras et ce sont aujourd'hui de jeunes adultes solidement ancrés dans la vie, beaux, polis, bien élevés, qui n'ont eu aucun problème de drogue, de cigarette, de boisson, de c.., bref tous les problèmes que rencontrent bien des parents. Donc, ce que je veux dire, c'est que si tous les parents s'occupaient de leurs enfants - et là je parle de vraiment s'en occuper (pas de baisser les bras en leur donnant tous les droits, sans obligation aucune), de leur donner du temps, de les encadrer même à outrance - je suis certaine qu'il y aurait beaucoup moins de problème d'intimidation. Ils seraient réglés à la source, dès les premiers balbutiements. Les parents seraient au courant rapidement et pourraient intervenir. Il est certain qu'on ne doit pas trop compter sur le côté loquace des ados pour espérer qu'ils nous parlent de leurs problèmes. On en voit malheureusement toutes les semaines des exemples concrets. On doit les constater nous-mêmes et au diable la vie privée "at large" des jeunes. C'est certain qu'ils doivent en avoir une mais pas au détriment de leur sécurité. Enfin, c'est mon point de vue de marâtre qui n'a quand même pas trop manqué son coup à aimer ses enfants, s'occuper d'eux et les élever...