1 élève sur 3 dit avoir été victime d'intimidation à l'école
D'autre part, près du quart des garçons (24 %) ont un niveau élevé d'estime de soi, comparativement à 15 % des filles. De plus, davantage de filles que de garçons se situent à un niveau élevé de détresse psychologique (28 % c. 14 %).
VIOLENCE ET CYBERINTIMIDATION
L'étude montre aussi que 37 % des élèves déclarent avoir été victimes de violence (se faire crier des injures, se faire frapper, se faire taxer) à l'école ou sur le chemin de l'école ou encore de cyberintimidation durant l'année scolaire. Parmi les autres constats, notons que 38 % des élèves du secondaire ont présenté au moins un comportement d'agressivité directe (se battre, attaquer physiquement, menacer ou frapper les autres).
On constate également que le quart des élèves (25 %) ayant vécu une relation amoureuse au cours des 12 derniers mois ont infligé au moins une forme de violence (psychologique, physique ou sexuelle) à leur partenaire, alors que 30 % des jeunes ont subi au moins l'une de ces trois formes de violence de la part de leur partenaire. Enfin, l'étude indique également que près du quart (24 %) des garçons du secondaire présentent un risque élevé de décrochage scolaire, comparativement à 16 % des filles.
Réalisée pour le compte du ministère de la Santé et des Services sociaux, cette vaste enquête a été menée dans 470 écoles secondaires publiques et privées du Québec, entre novembre 2010 et mai 2011. C'est à partir d'un questionnaire autoadministré à l'aide d'un miniportable qu'environ 63 200 jeunes, de la première à la cinquième secondaire et provenant de l'ensemble des régions du Québec (à l'exception des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik), ont été interrogés sur certains aspects de leur santé physique et de leurs habitudes de vie, ainsi que de leur santé mentale et de leur adaptation sociale.
ENQUÊTE ET RAPPORT
Le rapport de l'Institut, intitulé L'Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 - Le visage des jeunes d'aujourd'hui : leur santé mentale et leur adaptation sociale, présente des résultats à l'échelle du Québec sur l'environnement social des jeunes du secondaire (famille, amis et école), l'estime de soi, les compétences sociales et les problèmes de santé mentale, la violence et les problèmes de comportement, de même que sur le risque de décrochage scolaire. Cette publication est consultable sur le site Web de l'Institut à l'adresse suivante : www.stat.gouv.qc.ca.
Les données régionales portant sur ces mêmes thèmes, et ce, pour chacune des 16 régions sociosanitaires couvertes par l'enquête, sont également disponibles sur le site Web de la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec à l'adresse suivante : www.bdso.gouv.qc.ca. Enfin, un premier rapport, qui traite de la santé physique et des habitudes de vie, a été publié le 22 octobre 2012.
En plus de renseigner les Québécois sur la santé mentale et l'adaptation sociale des adolescents, les données recueillies seront utiles à l'élaboration, à l'amélioration et au suivi des programmes destinés aux jeunes. En effet, ces données permettront à l'ensemble du réseau de la santé et des services sociaux de rendre plus efficaces les programmes visant à améliorer la santé mentale et le bien-être des adolescents québécois.
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