Année charnière pour Alexis Marceau
Alexis Marceau a entamé sa saison de patinage de vitesse courte piste en prenant part, du 20 au 22 septembre à Montréal, aux Championnats canadiens.
Au terme des 3 jours de compétition, le Louperivois a conclu au 12e rang du classement chez les hommes. Sa meilleure prestation a été une 10e place au premier 1500 mètres. Cependant, il ne fait pas partie du groupe de patineurs qualifiés pour les Coupes du monde.
«Je suis quand même content et j’étais très en forme. J’ai quand même été bon, mais je n’ai jamais eu une course, où que j’ai eu un petit coup de chance, a analysé le patineur qui a terminé parmi les 14 premiers dans 5 des 6 épreuves. J’ai été constant toute la fin de semaine et j’ai montré que j’étais encore là, même si je ne m’entrainais plus à Montréal avec les autres avec qui j’ai coursé.»
Alexis Marceau a dû s’adapter à un changement de lieu d’entraînement en mars dernier. Patinage de vitesse Canada a décidé de faire plus de place pour les jeunes patineurs au Centre national courte de piste de Montréal, ce qui a enlevé une opportunité aux patineurs âgés de 20 ans et plus, dont Alexis Marceau qui s’est entraîné à Québec cet été. Malgré la qualité du programme à Québec, il a ressenti qu’il manquait un petit quelque chose rendu à la compétition nationale.
«Je m’entendais très bien avec les entraîneurs. C’est quand même sous-estimé comme endroit. Il y avait un bon groupe de jeunes, a admis le patineur, qui figurait parmi les meilleurs patineurs. Au Centre national courte piste, on patinait entre 8 et 10 fois par semaine et à Québec, c’était entre 3 et 5 fois. Ce qui m’a manqué en fin de semaine, c’est de prendre des décisions plus rapidement.»
Âgé de 20 ans, Alexis Marceau se retrouve dans une situation où le patinage et les études peuvent entrer en conflit. Inscrit à l’université McGill en génie mécanique, il ne peut pas s’investir à temps plein dans les deux domaines.
Avec un appartement et ses études à Montréal, l’athlète originaire de Rivière-du-Loup n’est pas intéressé à s’entraîner à l’extérieur. Des grandes décisions pourront s’imposer. «L’année dernière, j’avais commencé mon baccalauréat et c’était à temps partiel, car j’avais le patinage de vitesse, a conclu Alexis Marceau. Cette année, si j’ai la chance de m’entraîner au Centre national ou au CRCE, dans une place de haut niveau, je vais continuer mes études à temps partiel. Sinon, je vais peut-être prioriser l’école.»
CHINE
Soulignons qu'Alexis Marceau participera au Shanghaï Trophy de Chine, du 3 au 5 octobre prochain, avec la délégation canadienne masculine de patinage de vitesse courte piste. Celle-ci sera composée de 5 patineurs qui croiseront le fer avec des patineurs de la Chine, de la Corée, de la Russie, de la Hongrie et des Pays Bas.