À 75 ans, Yvon Ouellet accumule les montées
Yvon Ouellet, un septuagénaire de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, continue de prouver que le sport garde jeune et en santé. Cette fin de semaine, à La Pocatière et Rimouski, l’athlète a complété deux nouveaux «Défi Everest», portant à quatre son palmarès 2019.
Cet automne, M. Ouellet peut ainsi témoigner du franc succès qu’a connu l’expansion du projet créé par le Louperivois Yvan L’Heureux pour la simple et bonne raison qu’il a participé à tous les événements…ou presque! Seuls les défis de la Beauce et de Sherbrooke, qui aura lieu prochainement, manquent à sa feuille de route.
«Ces dernières années, j’ai participé au Défi Everest de Rivière-du-Loup à plusieurs reprises. Alors quand j’ai vu que différents événements allaient être organisés dans la région en 2019, je me suis mis au défi de les faire», raconte Yvon Ouellet dans son gilet «Toucher au sommet».
Ce n’était pas des paroles en l’air. Ce mordu d’activité physique a réussi pas moins de 20 montées à Témiscouata-sur-le-Lac, 20 montées à Rivière-du-Loup, 21 montées à La Pocatière et 30 montées à Rimouski. C’est donc 91 montées et plusieurs dizaines de kilomètres qu’il a accumulés en quelques semaines, dont près de la moitié, ces derniers jours.
Le plus impressionnant, c’est que M. Ouellet n’était pas à 100 % de sa capacité physique, en raison de récents problèmes de santé. «J’étais peut-être à 65 %, mais ç’a bien été. J’y allais à mon rythme et je me concentrais pour avoir une bonne respiration. Souvent, je me sentais mieux à la vingtième montée qu’à la première!», témoigne-t-il avec le sourire.
Selon sa propre expérience, l’inclinaison de la côte Saint-Pierre de Rivière-du-Loup fait de ce défi le plus difficile des quatre, mais celui de Témiscouata-sur-le-Lac ne donne pas sa place. «La côte est moins inclinée, mais c’est constant, explique-t-il. C’était aussi un très beau site.»
Au-delà du défi sportif que représentent toutes ces montées, c’est l’ambiance qui règne sur place qui est source de plaisir pour l’homme de 75 ans. À chaque endroit, M. Ouellet mentionne avoir rencontré des gens inspirants. Régis Malenfant, président du Défi Everest et son ainé de quelques années, en est un de ce groupe.
«Il participe à tous les défis cette année. Il m’inspire beaucoup, partage celui qui a pratiqué de nombreux sports dans sa vie. Pour moi, c’est important aussi que le Défi serve à amasser de l’argent pour des œuvres caritatives. Ça me fait plaisir de contribuer par mes inscriptions.»
JAMAIS TROP TARD
Yvon Ouellet ne s’en cache pas, il ne serait sans doute plus parmi nous si ce n’était pas de l’activité physique. Le sport a toujours fait partie de sa vie et il est convaincu que c’est pour cela qu’il est toujours aussi vif et dynamique aujourd’hui.
«L’activité physique, c’est ma vie. Mais il n’est jamais trop tard pour bouger et pour s’améliorer. C’est vraiment le message que je souhaite partager. Faire du sport et maintenir une bonne alimentation, c’est s’offrir une belle qualité de vie. C’est le plus important», mentionne-t-il.
M. Ouellet n’en est pas à ses premiers exploits sportifs. À 69 ans, il avait remporté deux médailles d’or (200m et 4X200m relais) et deux médailles d’argent (50m et 60m) aux Canadian Masters Athletic Indoor Championships de Toronto.
Quelques années plus tard, alors âgé de 72 ans, l’homme avait également mis la main sur une médaille d’or au 200m et une médaille d’argent au 60m lors des championnats provinciaux d’athlétisme. Il compétitionnait alors dans la catégorie 50 ans et plus contre des athlètes beaucoup plus jeunes.
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