Hockey mineur : la sécurité des jeunes impose des changements majeurs
En ces temps de pandémie, force est de constater que les effets collatéraux de la COVID-19 sont omniprésents et touchent également le milieu du sport. C’est notamment le cas pour le monde du hockey, alors que les joueurs qui pratiquent notre sport national côtoient de près leurs coéquipiers et entraîneurs.
Hockey Rivière-du-Loup est conscient que la relance de la prochaine saison de hockey mineur devra être adaptée afin de permettre aux jeunes joueurs de pratiquer leur sport en toute sécurité. Bien que les jeunes soient peu touchés par cette maladie, ils peuvent constituer un vecteur de transmission important. De là l’importance de mettre en place de bonnes façons de faire auprès des quelque 250 joueurs que compte l’organisation sportive.
Dans les prochaines semaines, Hockey Québec s’activera afin d’accompagner les différentes associations de hockey à travers la province dans cette démarche où la rigueur s’impose. Comme pour les autres fédérations de sports, l’organisme doit faire approuver au cours du mois de mai un plan d’action. D’autre part, une rencontre virtuelle à laquelle participaient les représentants des différentes associations liées à Hockey Bas-Saint-Laurent a d’ailleurs permis aux présidents de prendre la mesure des changements en élaboration. Et ils s’annoncent des plus rigoureux.
«Il était déjà évident pour nous que d’ici à ce qu’un vaccin soit accessible, la pratique du hockey telle que nous la connaissons se devait d’être adaptée. Mais avec les changements qui devraient nous être annoncés bientôt, on peut maintenant dire qu’elle sera chamboulée!», mentionne Bruno Pelletier, président de Hockey Rivière-du-Loup.
Même au hockey, les normes liées à la COVID devront être respectées, dont celle touchant la distanciation sociale (2 mètres) et l’interdiction de déplacements à l’extérieur de la région et ce, pour toutes les organisations, incluant le scolaire, et pour tous les niveaux (de MAHG à Midget). De ce fait, certains scénarios sont envisagés dont des rencontres locales inter-équipes, voire même des matchs de 3 contre 3, ou de 4 contre 4. Il est également fort probable que les tournois, grande source de financement, soient à oublier.
«Déjà, nous avons constitué un comité aviseur afin de mettre en place des actions permettant d’optimiser la sécurité des jeunes. Ainsi, nous pouvons compter sur l’expertise de Raymond April, directeur général du CSSS de Rivière-du-Loup pendant 15 ans, et du Dr Éric Czech, spécialiste en médecine interne, pour nous accompagner dans cette démarche. Nous sommes également en plein sondage auprès des parents afin de prendre le pouls de leurs principales préoccupations et de leurs attentes», précise Bruno Pelletier.
Hockey Rivière-du-Loup avoue devoir se préparer à un retour au hockey rempli de défis, mais souhaite bien suivre de près la situation et participer activement à trouver des solutions qui permettront l’épanouissement des jeunes tout en tenant compte de la santé de tous.
Bruno Pelletier conclut : «Assurément, le retour à des activités sportives bien encadrées permettra de bonifier la santé de nos jeunes. Les voir s’activer dans un environnement sain et sécuritaire, voilà notre plus grande source de motivation et nous sommes solidairement convaincus que nous allons y arriver.»
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