Les 3L recherchent de nouveaux actionnaires…et le temps presse
Le retour des 3L de Rivière-du-Loup au sein de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) n’est pas assuré. Les propriétaires de l’équipe souhaitent ajouter au moins un nouvel actionnaire avant de confirmer leur intention de poursuivre l’aventure. Il est d’ailleurs minuit moins une, puisque la Ligue attend une réponse d’ici le 24 juin.
Selon Cindy Simard, coactionnaire de l’équipe, le statu quo n’est pas une option. Soit les investisseurs accueillent au moins un nouveau partenaire au sein de leur groupe, soit l’équipe n’est pas de retour, elle qui sera remise aux dirigeants de la ligue au cours de la prochaine semaine. «Le temps presse», confirme Mme Simard qui est propriétaire de la franchise avec Christian Lévesque et Michel Collin.
Au cours des derniers mois, l’organisation n’a pourtant pas chômé et l’objectif a toujours été de poursuivre l’aventure du hockey sénior. Les dirigeants ont tendu plusieurs perches à des gens d’affaires afin de recruter de nouveaux actionnaires locaux en espérant que ceux-ci s’impliquent au plan financier, mais également dans la gestion de l’équipe en proposant des idées et un carnet de contacts, par exemple. Leurs démarches, bien que multiples, n’ont pas eu le succès escompté.
Cindy Simard précise également que l’équipe ne serait pas dans la situation actuelle, si ce n’était pas de la pandémie. Il faut comprendre qu’investir dans une organisation comme les 3L comporte une part de risques pour les prochains mois. On ne sait pas encore si les commanditaires seront au rendez-vous, ni comment se déroulera la prochaine saison (si elle a lieu).
Tout cela ensemble explique pourquoi les propriétaires ont décidé de parler publiquement de la situation, ce vendredi 18 juin. Ils souhaitent informer les partisans, mais aussi que leur appel à d’éventuels investisseurs soit diffusé à plus large échelle.
Le groupe recherche principalement des partenaires locaux, mais il n’est pas non plus exclu de discuter avec un allié de l’extérieur. Les actionnaires seraient même prêts à vendre l’équipe à un ou plusieurs investisseurs de la région, si l’opportunité se présentait.
«L’important, c’est que l’équipe reste à Rivière-du-Loup, qu’on trouve une façon de garder ce calibre-là ici», mentionne Cindy Simard, rappelant que les parties locales des 3L attirent plus de 1000 personnes au Centre Premier Tech.
Les prochains jours seront cruciaux pour l’organisation des 3L. Une situation qui peine de nombreux amateurs qui n’ont pas manqué de souligner l’importance qu’ils accordent à l’équipe sur les réseaux sociaux.
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