SPORTSQUÉBEC plaide pour le retour des parties et des compétitions sportives
SPORTSQUÉBEC demande au gouvernement du Québec d’autoriser le retour des parties et des compétitions sportives d’ici deux à trois semaines.
Le 21 janvier 2022, SPORTSQUÉBEC demandait un plan de reprise du sport en deux étapes : s’entraîner avant de performer. Dans un communiqué, l’organisation explique qu’elle a ensuite appris que l’étape de l’entraînement a été scindée par la santé publique avec les moins de 18 ans, et les adultes dans un second temps. Elle estime qu’il est décevant de constater que l’étape tant attendue de la reprise des parties et des compétitions n’a pas été incluse dans les annonces publiques depuis cette date.
Le retour des entraînements chez les jeunes, et bientôt les adultes, est bienvenu et fort apprécié. Cependant, au cours des dernières semaines, la détresse dont nous sommes témoins chez les jeunes et les moins jeunes athlètes, les entraîneurs et les autres gens impliqués dans le sport ne fait que s’accentuer. Ils ont besoin de savoir à quoi s’attendre, garder le cap vers un objectif tangible, une date précise. Il en va de la santé des Québécois.es.
«Depuis bientôt deux ans, les athlètes des divers sports n’ont pu compléter une saison normale, n’ont pu compléter leurs séries éliminatoires, vivre les tournois sportifs comme ils doivent être vécus. C’est maintenant le temps de repartir les compétitions si on veut espérer une saison sportive qui se termine sur une bonne note. Nous croyons que tous les sportifs et sportives en ont grandement besoin. C’est maintenant une question de santé mentale chez les athlètes et les membres des organisations sportives, ainsi que de survie des clubs. Il est minuit moins une!», insiste Julie Gosselin, présidente de SPORTSQUÉBEC.
En effet, du côté des fédérations sportives et des divers clubs, pour plusieurs, les adhésions sont en chute libre. Bon nombre d’organisations sportives risquent de disparaître dans les prochains mois. Une organisation sportive est beaucoup plus difficile à remettre en place par la suite, avec des nouvelles personnes et une nouvelle structure. Il en va donc aussi de la survie de plusieurs organisations qui contribuent au développement du sport au Québec. Par ailleurs, en cette période olympique, les impacts d’un arrêt de deux ans de compétition est significatif sur le développement du système sportif québécois et canadien.
SPORTSQUÉBEC estime que la représentation à long terme sur la scène internationale est compromise. Actuellement, la plupart des Québécois.es ne peuvent participer et compétitionner avec le même niveau de préparation que les athlètes des autres provinces participant à des championnats canadiens
Le dépassement de soi est au cœur du sport. Il est temps de s’occuper de la santé mentale et physique des athlètes, et de préserver les organisations sportives du Québec. Repartons les parties et les compétitions sportives!