Félix Bouchard-Jean porté par sa passion pour le soccer
Bonaventure, Rivière-du-Loup, Port St. Lucie et maintenant Québec…Félix Bouchard-Jean n’a jamais eu peur de voyager pour suivre sa passion : le soccer. Après avoir grandi en Gaspésie, s’être développé à Rivière-du-Loup et avoir joué aux États-Unis, voilà qu’il revient maintenant au Québec pour joindre la meilleure division collégiale en province.
L’athlète de 19 ans a récemment eu la confirmation qu’il fera partie de l’équipe des Élans de Garneau en première division, l’automne prochain. Une opportunité qui, espère-t-il, se révèlera être un tremplin vers l’atteinte de plus grands objectifs.
«Pour moi le Cégep Garneau a toujours été l'option numéro 1 pour le collégial de haut niveau. C’est une bonne organisation et le calibre du circuit est très élevé. Plusieurs jeunes qui y jouent sont ensuite recrutés pour aller plus haut. C'est une super belle porte pour les meilleurs joueurs de la province qui veulent continuer à étudier», souligne-t-il.
À travers ses mots, Félix Bouchard-Jean décrit un profil qui lui correspond bien. Jeune défenseur doué, il espère que cette nouvelle étape lui ouvrira de nouvelles avenues vers une carrière comme athlète. Le jeune homme est d’ailleurs prêt pour le défi, fort d’un bagage peu commun et d’une solide détermination.
En effet, alors que ses coéquipiers optaient justement pour poursuivre leur scolarité au Québec l’année dernière, le Louperivois d’adoption a plutôt décidé de traverser au sud de la frontière. Il y a passé 8 mois, à Port St. Lucie en Floride, afin de se préparer et de jouer dans la United Premier Soccer League (UPSL), un circuit semi-professionnel américain. Une aventure «intense», partage-t-il, mais qu’il est heureux d’avoir vécue.
«C’est une ligue dans laquelle on retrouve des gars de tous les âges, certains ont même eu une carrière. Tu es pratiquement à l'entrée du monde professionnel, mais tu n’y es pas encore. Côté foot, c’était super», raconte-t-il, ajoutant avoir aussi profité de sa présence au pays de l’Oncle Sam pour participer à des essais professionnels.
«C’était maintenant ou jamais», dit-il.
Félix Bouchard-Jean est passionné par son sport depuis le jeune âge. Son objectif a toujours été de faire carrière comme joueur de soccer, même s’il sait très bien que le défi est de taille. Cette volonté l’a amené à sauter sur cette opportunité américaine, après son parcours à l’École secondaire de Rivière-du-Loup. C’est aussi ce même désir de se donner le plus de chance de réussir qu’il s’est envolé vers l’Espagne après être revenu au Québec, cet automne. D’autres essais professionnels, à Barcelone cette fois, l’y attendaient.
«Je m’étais donné l’année pour pousser à fond dans le soccer et c’est ce que j’ai fait. Je ne voulais pas arriver un moment donné, plus vieux, et me dire des "j'aurais pu" ou "j'aurais dû". C’était important de me donner une chance d'y arriver, de voir où ça pouvait me mener.»
Si les étoiles n’étaient finalement pas alignées à l’extérieur du pays, il revient au Québec sans remords et avec la même détermination de faire son chemin dans le sport. S’il retourne sur les bancs d’école, ce n’est pas pour mettre le soccer de côté, bien au contraire.
«C'est encore au centre de mes projets. Les prochaines années pourraient m’ouvrir des portes dans les collèges américains, du côté universitaire ou ailleurs. Il y a maintenant beaucoup d'opportunités qui s'offrent aux jeunes joueurs québécois. C'est super intéressant et j'espère en profiter», confie-t-il, heureux que les Élans lui ouvrent les bras une deuxième fois, eux qui avaient déjà montré de l’intérêt à son égard après son parcours secondaire.
DE BONAVENTURE À RIVIÈRE-DU-LOUP
Originaire de Bonaventure, en Gaspésie, Félix Bouchard-Jean a déménagé pour joindre le programme Sport-études soccer de l’École secondaire de Rivière-du-Loup en secondaire 2. Ses parents l’ont rejoint en sol louperivois l’année suivante avec le reste de la famille.
«Je voulais continuer de me développer en tant que joueur. J'avais envie de pousser le soccer à fond et la seule chose à faire, c'était de m'exiler vers Rivière-du-Loup où je pouvais jouer tous les matins, même l’hiver, grâce au programme.»
Il n’a jamais regretté son choix, louangeant l’encadrement dont il a profité pour devenir l’athlète qu’il est devenu.
«C'est l'élément le plus positif qu'il me soit arrivé. J'ai toujours eu un peu de difficulté avec l'école et la motivation d'y aller, mais de jouer avec l'équipe les matins, ç’a été incroyable pour moi. Ces années ont été très bonnes pour mon développement.»
La flamme pour le soccer brule toujours autant chez Félix Bouchard-Jean, peu importe les épreuves. Nul doute qu’elle ne s’éteindra pas de sitôt et qu’il continuera à la consommer sur un terrain d’ici ou d’ailleurs.
Une aventure à suivre pour celui qui, malgré les départs, a fait de Rivière-du-Loup son port d’attache.
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