Caroline Mailloux obtient son billet pour le Championnat du monde 2024
Alors qu’elle participait à une course de demi-Ironman en Ohio le 23 juillet, la triathlète de Rivière-du-Loup Caroline Mailloux a obtenu son laissez-passer pour le Championnat du monde Ironman 70.3 en Nouvelle-Zélande en 2024. Une belle surprise et surtout une confirmation que sa préparation pour sa prochaine compétition est plus qu’adéquate.
Elle a terminé au 3e rang chez les femmes de 55 à 59 ans, à 26 minutes de la gagnante, avec un temps total de 5 h 32. La Louperivoise est la meneuse de l’épreuve de course à pied dans sa catégorie d’âge, son épreuve de prédilection. Le demi-Ironman, aussi appelé 70.3, consiste à franchir 1,9 kilomètre de nage, 90 kilomètres de vélo et 21,1 kilomètres de course.
L’objectif de l’athlète louperivoise était de se préparer pour son tout premier championnat international qui se déroulera le 26 aout prochain en Finlande. «Je voulais prendre mes repères et voir si j’étais prête, pratiquer les transitions et confirmer ma forme physique», explique Caroline Mailloux. Elle participait à un 70.3 au Ironman de Sandusky en Ohio, aux Etats-Unis.
«Je suis tombée sur une bonne journée, c’est aussi la réalité d’un athlète. Parfois tout fonctionne bien et on ne sait pas trop pourquoi. La nage est mon épreuve où je suis moins à l’aise, c’est un défi, mais mon temps n’a pas hypothéqué le reste de ma course.»
Caroline Mailloux, qui a commencé à pratiquer le triathlon en 2012, a connu une belle progression au cours des 10 dernières années. «Je suis vraiment contente, j’ai continué à m’améliorer et à travailler.»
Elle participera à son tout premier championnat du monde en Finlande le 26 aout prochain. «C’est quand même intimidant de compétitionner avec des athlètes de si haut niveau. Je me suis qualifiée deux fois, je pense que ce n’est pas juste de la chance. Il y a beaucoup de discipline et de travail en arrière de tout cela», constate la triathlète de Rivière-du-Loup.
Si la course à pied était sa zone de confort, elle a dû apprivoiser le cyclisme, apprendre à nager, en plus de gérer ses efforts et son alimentation tout au long de cette course d’endurance.
«Mon prochain rêve, c’est de me qualifier pour un Ironman complet à Kona à Hawaii. C’est une course de triathlon mythique, un peu comme le Marathon de Boston pour les coureurs», indique Caroline Mailloux. Ce type d’entrainement demande beaucoup plus de temps et d’organisation, de discipline. «Quand tu es rendu à ce niveau, le triathlon devient un mode de vie», conclut-elle.
Avec sa progression des dernières années, force est de croire qu’elle atteindra son objectif, un pas à la fois.
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