Les Braves Batitech défendent leur titre avec succès
La série finale a peut-être été plus longue qu’anticipée en cours de route, et le dernier match s’est joué sur le terrain adverse, mais l’objectif des Braves du Témiscouata est atteint et complété : ils sont champions de la Ligue de baseball senior Puribec pour une deuxième saison consécutive. La formation a eu le dessus sur le Shaker de Rimouski, se permettant ainsi de repartir vers la maison avec la Coupe Verret-Couture.
Les Braves ont fait fi de la pression d’un match ultime disputé loin de leur parc chéri pour soutirer une victoire de 8 à 5 contre le Shaker, mercredi soir. Il s’agit d’un troisième championnat en quatre ans – et surtout d’une quatrième présence de suite en finale – pour les représentants du Témiscouata.
«Ç’a été tout un match. Quand tu mènes 5 à 1 en sixième, tu ne t’attends pas à te faire remonter, mais c’est ça les Braves, on a été [opportunistes] en 7e manche. On a une équipe qui est habituée de gagner. Les matchs importants, on les a gagnés cette année et c’est ce que ça donne», a réagi, à chaud, l’entraineur-chef Hugo Chamberland sur les ondes de CIEL-FM en fin de soirée.
«On a passé proche de l’échapper. On est restés calmes, mais on a eu quelques frissons, je ne le cacherai pas, a souligné Michaël Morin quelques secondes plus tard. Un 7e match, on ne sait jamais comment ça va virer. Ç’a été de notre côté et nous sommes très contents.»
UNE FINALE CHAUDEMENT DISPUTÉE
C’est un mauvais lancer de Benjamin Roy en début de septième manche qui a permis à Samuel Pearson des Braves de croiser le marbre et de briser l’égalité. Deux autres points ont été ajoutés par la suite pour finalement permettre aux Braves de soutirer la victoire convoitée.
Il faut dire que les visiteurs ont donné le ton à la rencontre rapidement avec une poussée de trois points dès leur première présence au bâton. Si ce n’était pas des retraits réussis par le lanceur Alexis Dubé, venu en relève au vétéran Mathieu Gobeil, les dommages auraient pu être beaucoup plus importants.
À leur tour en offensive, le Shaker ne s’est pas laissé intimidé par l’as Dany Paradis-Giroux. Les joueurs ont répliqué avec plusieurs coups sûrs, réussissant même à produire un point. Tous les espoirs étaient alors permis au Complexe Guillaume Leblanc.
Le pointage est ensuite demeuré inchangé jusqu’en début de quatrième manche. Paradis-Giroux a alors rappelé sa grande polyvalence en réussissant un circuit de deux points. C’était maintenant 5 à 1.
En fin de 4e manche, le Shaker a eu les buts remplis, mais l’équipe n’a pas été en mesure de marquer un seul point. Un double jeu accordé aux Braves a notamment permis à l’équipe de garder son avance importante.
La situation s’est reproduite plus tard, en 6e manche, et l’équipe rimouskoise n’a cette fois pas manqué sa chance. La formation a ajouté trois points sur un triple, puis un autre sur une course au marbre, alors qu’il y avait deux retraits. D’un coup, c’était de retour à la case départ. L’égalité a toutefois été de courte durée, alors que les buts sur balles et quelques mauvais lancers sont venus gâcher la fête des partisans du Shaker.
Au monticule, Dany Paradis-Giroux est venu compléter le travail, concluant une bonne performance dans l’ensemble. Le joueur-vedette a connu des séries exceptionnelles. Avant la finale, il avait d’ailleurs été tout feu tout flamme en séries. En 10 présences sur la butte, il a accumulé 7 victoires et 3 sauvetages, retirant au passage près de 60 joueurs sur des prises. Il a aussi excellé au bâton en conservant une moyenne de plus de .320 avec deux circuits et 10 points produits. C’est sans surprise qu’il a reçu le titre de «MVP».
«En saison, j’ai eu des hauts et des bas avec mon bras, alors on a fait attention. Ç’a payé dans les séries», a reconnu l’as lanceur après la victoire. «J’aurais aimé contribuer encore plus au bâton, mais on est champions et c’est tout ce qui compte.»
Dans cette finale, pour Rimouski, Mathieu Gobeil, Alexis Dubé, Émile Maisonneuve et Benjamin Roy se sont tous succédé comme lanceurs.
SÉRIE DE SUCCÈS
Confiants en leurs moyens, les Braves Batitech n’ont finalement pas laissé les deux dernières défaites venir les déstabiliser. Ils se sont présentés à Rimouski pour gagner et ils y sont parvenus de belle façon.
Dans les séries, les Braves avaient vécu de l’adversité avec des affrontements très serrés. Ils étaient tout de même sortis victorieux contre CIEL-FM de Rivière-du-Loup (3 à 2) et les champions de la saison régulière, les Cataractes de Grand-Sault (4 à 3).
«Toutes les séries ont été serrées. On n’a pas été parfait, mais on a été bon quand c’était le temps», a souligné le vétéran Félix Castonguay, toujours sur les ondes de CIEL-FM après la victoire.
Depuis leur victoire en 2020, un gain qui mettait fin à une disette d’une douzaine d’années, les Braves Batitech ont été une force constante dans la Ligue Puribec. La formation est d’autant plus composée, année après année, du même noyau de joueurs.
Cette saison, les Braves ont terminé le calendrier au 4e rang du classement général, à trois victoires de la tête, avec une fiche de .500, soit 10 victoires et 10 revers. Ils ont toujours été solides à la maison avec une fiche de 7-3. Ils ont aussi été l’équipe la plus productive offensivement avec 136 points produits.
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