Un contrat en Europe pour Britanie Cauchon
Les quelques semaines que la cycliste Britanie Cauchon a passé en France à l’été 2024 auront été payantes. Après avoir développé des contacts et bénéficié d’une belle visibilité, l’athlète de Saint-Alexandre-de-Kamouraska joindra les rangs d’une formation française en vue de la saison 2025. Une étape importante pour celle qui vise toujours d’atteindre le niveau professionnel.
Le club Lyon Sprint Evolution a annoncé dans les derniers jours, sur les réseaux sociaux, avoir recruté Britanie Cauchon au sein de son alignement pour l’été 2025. La cycliste du Kamouraska fera partie de l’équipe féminine qui compétitionnera dans la classe N1, le plus haut niveau chez les amateurs.
Il s’agit d’une opportunité en or pour Britanie Cauchon qui aura l’occasion de poursuivre son développement dans un calibre très relevé qu’elle n’aurait pas pu retrouver en Amérique du Nord. Elle aura aussi la chance de rouler aux côtés d’athlètes professionnelles dans différents pays européens.
«C’est la dernière étape avant de devenir équipe professionnelle. C’est vraiment quelque chose de gros», a-t-elle convenu au sujet de ce nouvel objectif atteint. «Je suis impatiente de pouvoir me développer et m’améliorer au sein de cette équipe la saison prochaine.»
Britanie Cauchon se préparait pour sa fin de session universitaire en actuariat, quand elle a accepté l’appel d’Info Dimanche. L’annonce de sa signature pour la saison 2025 n’était pas une surprise – elle savait la bonne nouvelle depuis septembre –, mais elle était enthousiaste de pouvoir (enfin) la partager.
Concrètement, l’athlète a été en discussion avec trois équipes françaises intéressées par ses services. Son choix s’est finalement posé sur celle de Lyon pour la qualité de l’organisation et son calendrier de compétitions qui devraient amener certaines de ses cyclistes sur les routes de l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Suisse, la Slovénie et la République Tchèque.
«L’équipe est vraiment top», a résumé celle qui se démarque dans les épreuves du contre-la-montre, notamment. «Le groupe compte aussi sur trois coureuses qui ont de l’expérience professionnelle, ayant notamment couru sur le Tour de France. Pour moi, avec le calibre des courses auxquelles nous allons participer, c’est une opportunité d’apprendre extraordinaire.»
Entourée de professionnels qualifiés, que ce soit un directeur sportif, un spécialiste de la nutrition, un entraineur physique et des mécanos, la cycliste aura parfois l’impression de courir au plus haut niveau. En vérité, elle n’aura jamais été aussi près.
«Je suis reconnaissante d’avoir la santé, mais aussi le support de ma famille et de mes commanditaires. Sans mon voyage en France l’été dernier, tout cela ne se serait pas concrétisé», a-t-elle souligné.
Si tout se déroule comme prévu, Britanie Cauchon devrait s’envoler pour la France une première fois en mars afin de participer au camp d’entrainement de l’équipe. Elle devrait revenir au Québec pour terminer sa session universitaire avant de retourner au sein de l’Hexagone pour la saison estivale.
Chose certaine, elle devrait voyager beaucoup au cours de la prochaine année. Les championnats canadiens de cyclisme sur route, prévus à la fin juin, pourraient aussi la ramener au pays quelques jours.
L’an dernier, elle avait pris le 8e rang du championnat national.
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