L’année 2024 aura été importante à plusieurs niveaux pour la cycliste Britanie Cauchon. Non seulement a-t-elle prouvé qu’elle était capable de compétitionner à un haut niveau, complètement remise des blessures qui l’ont tenue à l’écart du cyclisme entre 2021 et 2023, elle a également confirmé sa place sur une équipe européenne pour la prochaine saison estivale.

«Ç’a été une année très importante pour moi», a confié la jeune athlète, le 18 décembre. «J’ai atteint plusieurs de mes objectifs, dont celui de me prouver que je pouvais revenir [dans le cyclisme de haut niveau].»

«À l’été 2023, je recommençais. Je m’étais amélioré. Mais cette année, on a davantage vu la progression, ç’a été plus complet», s’est-elle réjouie.

Au cœur de sa première fin de session universitaire en actuariat, Britanie a tout de même pris un moment pour revenir sur les derniers mois. Période au cours de laquelle elle a notamment bien performé aux championnats canadiens sur route avec une 8e place au contre-la-montre chez les moins de 23 ans, en juin.

«Les athlètes devant moi étaient toutes semi-professionnelles ou professionnelles, a-t-elle rappelé. Ç’a été une belle performance, une grosse victoire pour moi-même.»

Quelques semaines plus tard, elle s’est ensuite envolée pour la France où elle a roulé avec une équipe féminine. L’expérience a été enrichissante. «J’ai pu courir pour la première fois avec une vraie équipe. Je ne pédalais pas pour moi, mais pour permettre à mes coéquipières de bien faire pour l’équipe. Là aussi, il y a eu de belles victoires.»

Cette opportunité a été charnière pour la suite, lui permettant notamment de gagner la confiance d’une formation française pour 2025. Il a été annoncé, en novembre, qu’elle portera les couleurs du club Lyon Sprint Evolution.

«Cette année, j’ai vu dans mes résultats et mes performances que j’étais vraiment de retour. Ça m’a fait beaucoup de bien de réaliser ça», a-t-elle partagé. «Honnêtement, j’ai hâte
de voir ce qui m’attend en 2025. Ça va être beaucoup de nouvelles expériences et de découvertes.»

Et le temps des Fêtes? Il sera tranquille, de retour chez elle, au Kamouraska.

Habituellement, le vélo occupe le calendrier durant le congé férié, mais aucune compétition de cyclisme sur piste n’est à son horaire
cette année. Cela ne l’empêchera pas d’aller faire un tour au Centre national de cyclisme de Bromont.

«Ce sera pour le plaisir», a-t-elle confirmé. «Je vais tenter de recharger mes batteries et de passer de bons moments avec mes proches. Ma prochaine session s’annonce très occupée entre les études et le vélo.»

Si 2024 a été une bonne année, 2025 pourrait l’être tout autant pour Britanie Cauchon. Une année où le cyclisme en Europe ne sera plus qu’un rêve, mais bien une réalité. Une belle et grande étape.