Jean-Marc Dionne relève le défi d’un « ironman »
Il y a trois ans à peine, il ne savait pas nager et c’est l’an dernier qu’il a fait l’acquisition de son vélo. Pourtant, Jean-Marc Dionne junior, originaire de Cabano, n’a pas hésité à se lancer tête première dans la réalisation de son rêve, celui de participer à une compétition de type « ironman », le plus long format de triathlon.
Jean-Marc Dionne avait environ une dizaine d’années lorsqu’il a vu des compétitions ironman à la télévision. « Ça m’a bien gros impressionné, raconte au journal l’homme de 31 ans rejoint à son travail à la Garnison de Valcartier. Ça m’est toujours resté dans la tête. Je ne nageais pas, il y a trois ans, mais j’ai eu le goût de relever ce challenge. C’est une bonne façon de se mettre en forme. J’ai appris à nager et je me suis acheté un vélo en mai 2007. »
Jean-Marc Dionne s’est fait prendre à son propre jeu et le désir d’aller plus loin l’a rapidement projeté dans la concrétisation de son rêve. Déterminé, il a bâti son propre programme, il a beaucoup lu et posé des questions et le 5 juillet dernier, il s’attaquait à son premier ironman au triathlon de Lévis, où il a obtenu une troisième position. En 11 heures, 2 minutes et 30 secondes, il a fait dans l’ordre 3,8 kilomètres de nage, 180 kilomètres de vélo et 42,2 kilomètres de course à pied.
Militaire, officier de sélection du personnel à Valcartier, Jean-Marc Dionne est fier de sa performance, mais surtout du parcours qu’il a réalisé pour y arriver. « Ça répond à un besoin d'accomplissement. Faire mon premier ironman a été une façon de me mettre au défi et croire que tout devient possible au fur et à mesure que je me donne les moyens de le réaliser. En plus d'un test de capacité physique, ce fut aussi une opportunité de mesurer la force de ma volonté, de croire en moi et de vivre plus intensément à travers un entraînement qui doit aller de pair avec la vie quotidienne. Bref, ça devient en quelque sorte un mode de vie. Et ressentir la fierté qui monte en soi au moment où l'on se rapproche de la ligne d'arrivée est quelque chose d'incroyable. Dès ce moment, on devient une version améliorée de soi-même si on veut... un ironman.
Ça m’a également beaucoup permis de socialiser, de me faire de nouveaux contacts et de nouveaux amis. Mon but maintenant c’est de m’améliorer. Si ça m’amène ailleurs, tant mieux, sinon…» Sinon, il aura découvert que ça nécessite tout un apprentissage, que ça prend de l’endurance, de l’expérience et une préparation très particulière pour participer à ce type de triathlon. « C’est toute une aventure » nous confie-t-il avant d’admettre qu’il a maintenant un autre objectif en tête. « Je ne sais pas si je serai amené dans le futur à me qualifier pour l'Ironman d'Hawaï (l'épreuve reine si on veut), mais en bout de ligne, j'aime nager, rouler et courir et le faire pendant toute une journée avec des gens qui partagent ces passions, les supporters et surtout mes proches, ça me rend simplement de bonne humeur. »
Force est d’admettre que le dicton « Quand on veut, on peut » s’applique très bien à cet homme qui fait honneur à notre région.
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