Le premier Défi des Basques à St-Médard en 2009
La municipalité de Saint-Médard accueillera le tout premier Défi des Basques, les 13, 14 et 15 février prochains. Il s’agit d’une compétition de courses de traîneaux à chien d’envergure nationale. Déjà, près de 25 équipes de partout en province ont assuré leur présence à cette première présentation de l’événement, que les promoteurs souhaitent annuelle. Un total de 12 000$ en bourses seront d’ailleurs à l’enjeu lors du Défi.
Diane Marquis, originaire de l’Isle-Verte, possède 33 chiens-athlètes et participe depuis 6 ans aux compétitions partout en province. De retour dans la région, elle vient de s’installer à Saint-Médard. Elle veut, par son initiative, ajouter cette nouvelle course au circuit déjà existant en province.
Elle n’est pas seule à s’impliquer dans cette aventure. Isabelle Labrie, Israel Bourgeois, Marise Labrie et Claudette Blouin font également partie du conseil d’administration de l’événement. Ceux-ci peuvent également compter sur l’appui du CLD des Basques, de Desjardins, du Pacte rural ainsi que de Tourisme Bas Saint-Laurent.
DU 14 AU 16 FÉVRIER 2009
Sur deux circuits de 24 et 40 km (15 et 25 miles), les gens pourront assister à des courses d’attelages de chiens de compétition, qui peuvent filer jusqu’à des vitesses surprenantes. Le départ et l’arrivée de toutes les courses auront lieu au centre du village. Les circuits s’étalent sur les terres publiques entourant la municipalité. Sur place lors de ce weekend, les gens présents pourront profiter de l’animation, de la musique, de jeux pour les enfants, tout en suivant les développements des différentes courses de traîneaux.
Diane Marquis et Plume, un de ses chiens.
Photo : Nicolas Ouellet
UN SPORT TRÈS POPULAIRE
Ce type de courses existe déjà ailleurs en province et dans le monde, et connaît un succès grandissant. L’initiative des gens de Saint-Médard s’inscrit également dans le Plan de relance de la MRC des Basques. En plus des équipes de compétition et de leurs proches, ces courses attirent bon nombre de spectateurs, une manne touristique non négligeable pour Saint-Médard mais aussi pour les municipalités environnantes comme Saint-Jean-de-Dieu, Trois-Pistoles et même Rivière-du-Loup. « Les 25 coureurs viennent ici avec leurs familles, leurs amis, sans compter les spectateurs. Ça fait beaucoup de monde à nourrir et à loger. Évidemment, ceux-ci devront être hébergés ailleurs qu’à Saint-Médard car nous n’avons pas d’hôtel. C’est un plus pour la région » souligne la coordinatrice Marise Labrie.
DÉMYSTIFIER LES ÉLEVEURS DE CHIENS
Pour Israel Bourgeois, membre du CA et compétiteur, qui lui aussi vient de s’installer à Saint-Médard avec ses chiens et sa petite famille, l’événement est appelé à grandir au fil des année mais aussi, servira à démystifier auprès de la population les « chiens de travail » et les éleveurs. « Faire compétition et élever de tels chiens, c’est une passion, un mode de vie. Ce sont presques tes deuxièmes enfants, si l’on peut dire. Ces chiens-là ne mangent pas n’importe quoi et il faut s’en occuper chaque jour, 365 jours par année », fait-il remarquer.
En plus de l’alimentation très surveillée et très sélecte, il faut soigner les chien et les entraîner. « Pour ça, Saint-Médard est un endroit de rêve. Il y a de la place et de la neige en masse. En plus, les gens ici sont très accueillants » ajoute-t-il. Pour lui, le plus important est d’éduquer la population sur les chiens de compétition. « Il y a un monde de différence entre nos élevages et un chenil ou une usine à chiots, comme on appelle », note-t-il. Outre l’alimentation, les croisement de races pour obtenir les meilleurs chiens athlètes, notons les conditions dans lesquelles les chiens sont traités. Sur l’élevage où se tenait la rencontre de presse, on a pu constater l’extrême propreté des lieux et les conditions de vie des chiens.
D’ailleurs, contrairement à ce que l’on peut penser, le bruit n’est pas un facteur. C’était d’ailleurs assez étrange d’écouter Israel et Diane nous raconter leur passion, devant plus de 30 chiens silencieux, qui nous regardaient tranquillement. Mais détrompez-vous, une fois attelés, ceux-ci sont moins tranquilles et vous promettent toute une fin de semaine les 13, 14 et 15 février à Saint-Médard.
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