Tel que promis le soir même du dernier gala de boxe, le populaire boxeur louperivois François Bérubé affrontera le tombeur de Dave Labrie, le puissant cogneur Pierre Ouellet.

Les deux hommes se retrouveront donc lors du combat final du cinquième gala Unis Boxe de Rivière-du-Loup qui se tiendra le 6 juin prochain au Centre Premier Tech. Le talent et la vitesse de Bérubé s’opposeront donc aux coups de puissance du boxeur originaire de Grand-Sault.

Il s’agit d’un retour dans la boxe active pour Bérubé qui n’a pas boxé depuis mai 2007. Avec ses 212 livres, il concède pas moins de 23 livres à son adversaire. Bérubé, qui présente une fiche de quatre victoires en quatre combats, n’a pas choisi un adversaire facile. Ouellet n’a subi qu’une seule défaite, une décision partagée encaissée contre Taffo Asongwed qui, de l’aveu même de l’entraîneur de Bérubé, aurait dû être remportée par le Néo-Brunswickois.

Le boxeur Pierre Ouellet, le promoteur Steve Drapeau, le boxeur Louperivois François Bérubé et l'entraîneur Bernard Simard.
Photo: François Drouin

C’est Bernard Simard qui entraînera le boxeur de Rivière-du-Loup. « Je vais le programmer. J’ai trouvé une faille chez Ouellet et je vais littéralement programmer François pour exploiter cette faille-là et lui permettre de l’emporter. François ne devra pas tenter d’échanger en puissance avec Ouellet. Il devra avant tout miser sur sa technique et sa rapidité », raconte l’entraîneur.

On se rappellera que Bérubé avait défrayé les manchettes en refusant un combat lors du troisième gala à Rivière-du-Loup. Son adversaire s’étant désisté à la dernière minute, il avait alors refusé de monter dans le ring pour affronter un adversaire qui lui était totalement inconnu et contre qui il ne s’était pas préparé. Une décision qui avait soulevé l’ire des responsables d’Unis Boxe.

« Tout ça, c’est derrière moi, la page est tournée. Je regarde en avant et ce cas-là est réglé. Je suis heureux que M. Perreault (Unis Boxe) me laisse boxer dans ce gala. J’étais préparé pour un gaucher, à la dernière minute on me donnait un droitier, je ne pouvais pas accepter qu’on décide pour moi. Maintenant, nous allons tous dans le même sens et le gala s’annonce excellent avec la présence de véritables boxeurs plutôt que de joueurs de hockey », conclut François Bérubé.

Concernant l’École de boxe de Rivière-du-Loup, le promoteur du gala, Steve Drapeau assure qu’une entente est déjà pratiquement conclue. « J’ai discuté avec Mathieu Lavoie-Dion, notre organisation a reparlé avec lui et nous nous sommes entendus. Il reste à déterminer le nombre de boxeurs qui prendront part au gala », soutient le promoteur.

M. Drapeau a tenu à rappeler que les destins de l’École de boxe et du gala de Rivière-du-Loup ont toujours été étroitement liés. « Le gala était là avant l’école et on a peut-être été un tremplin pour l’école de Mathieu Lavoie-Dion, autant aujourd’hui nous avons besoin de son école pour présenter un gala avec des combats intéressants et avec des boxeurs locaux », souligne M. Drapeau. Soulignons que le Gala de boxe Coors Light Unis Boxe met en scène une douzaine de combats.