Grand-Sault - Les amateurs de sensations fortes seront réjouis par l’arrivée d’un nouveau sport extrême dans la région du Nord-Ouest. Dès l’automne prochain, ils pourront pratiquer la décalade grâce aux efforts de Raymond Paquet, propriétaire d’Open Sky Adventures de Grand-Sault.

Cette activité consiste à descendre des parois verticales —telles celles des édifices, ponts ou falaises— face contre terre, style « Mission impossible ». Selon monsieur Paquet, toute personne âgée entre 7 et 70 ans peut s’adonner à ce sport.

« C’est vraiment une activité qui ne demande que très peu, voire presque aucun effort physique et qui est très sécuritaire, malgré les apparences », a dit monsieur Paquet.

Lors de la descente, le décaladeur est installé dans un harnais et est assisté par trois experts dans le domaine : un entraîneur placé au haut et deux techniciens au bas du parcours. Le cascadeur, en plus d’avoir un câble en main pour le freinage de secours, est soutenu par les techniciens qui exercent une tension sur les cordes qui servent à prévenir les déséquilibres et fournissent l’appui pour les atterrissages.

« C’est beaucoup plus un sport mental que physique. On doit garder son sang-froid et faire confiance à l’équipe, au matériel et à soi-même. Le décaladeur conserve toujours l’option de poursuivre ou d’arrêter sa chute », a noté monsieur Paquet.

À Grand-Sault, les gens pourront faire la descente d’une tour de 100 pieds qui sera érigée au cours de l’été, sur le site d’Open Sky Adventures, situé sur la route 105.

D’ici là, pour ceux qui voudront voir à quoi ressemble le sport, une équipe d’experts fera des démonstrations pendant la saison estivale dans la gorge de la municipalité. « Ça sera une façon de piquer la curiosité des gens et de leur faire voir que ce sport n’est pas aussi extrême qu’il paraît », a fait savoir monsieur Paquet.

Open Sky Adventures offrira aussi un bon nombre d’activités extérieures pendant l’été, soit du 10 juin au 10 octobre. En fonction depuis maintenant trois ans, l’entreprise fait la location de kayaks, de canoës et d’un chalet en bordure du fleuve Saint-Jean. Elle est aussi responsable cette année de faire les visites guidées en ponton des chutes et de la gorge de Grand-Sault.
« On m’a offert le contrat puisque mon embarcation, en plus de ne pas avoir de toit pour que les gens puissent voir en hauteur les parois de la gorge, est aussi hybride », a expliqué monsieur Paquet.

L’homme d’affaires travaille aussi sur la réalisation de plusieurs projets, dont l’achat d’un véhicule 15 passagers pour effectuer des tournées de la région de Grand-Sault à l’automne, l’installation d’un terrain de camping sur la route 105, ainsi que la projection numérique de l’histoire de Malobiannah sur les murs de la gorge.