La LNH en vue pour Alex Chiasson
Alors que le grand bal du hockey junior majeur vient tout juste de prendre fin avec la victoire des Spitfires de Windsor lors de la finale de la Coupe Memorial présentée dimanche dernier à Rimouski, les regards se tournent maintenant vers le prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey à Montréal. Il est un joueur du Québec dont les racines familiales maternelles sont bien plantées à Cacouna, près de Rivière-du-Loup, qui figure au 34e rang de la liste des joueurs nord-américains : Alex Chiasson.
Ainsi donc, le 26 juin prochain, un jeune homme de 18 ans dont la mère Maryline Guay est native de Cacouna, pourrait être repêché dès la deuxième ronde par une équipe de la LNH. Du haut de ses 6 pieds 4 pouces et 184 livres, le jeune colosse s’apprête donc à vivre une journée à laquelle rêvent tous les joueurs juniors.
« C’est le fun de voir mon nom sur la liste. Ça montre tout le travail que j’ai fait. Je réalise que je serai repêché dans la LNH. C’est mon rêve de jeunesse qui se réalise, que je suis en train de vivre », commente le hockeyeur.
« Le repêchage a lieu à Montréal, dans ma province et dans la plus grande ville de hockey au monde. Rien que le fait d’y être repêché, peu importe l’équipe, est la réalisation d’un rêve », souligne l’hockeyeur qui fait la fierté de sa famille. Le jeune homme ne se laisse toutefois pas emporter par la frénésie. « Il y a beaucoup d’appelés, mais très peu d’élus. Il me faudra travailler très fort », ajoute-t-il.
Et y a-t-il une équipe qui l’intéresse plus que d’autres? « Rendu là, peu importe l’équipe. Mais pour être franc, l’uniforme bleu-blanc-rouge du CH, ça a quelque chose de magique. Je suis un grand fan du Canadien », souligne le jeune homme qui affirme ne pas craindre la pression médiatique de la grande ville.
Cette année, Alex Chiasson s’est aligné avec les Buccaneers de Des Moines aux États-Unis. L’équipe est dirigée par Jean-Paul Parizé, le père de Zach qui évolue avec les Devils du New Jersey. Il n’a toutefois pas oublié ses origines cacounoises et ne manque jamais l’occasion d’y visiter ses grands-parents, Gilbert et Jacqueline, sans oublier son oncle Jean.
L’année prochaine, il évoluera pour les Terriers de la prestigieuse Université de Boston. Alex est un joueur convoité, à tel point que l’université défrayera les frais de sa scolarité, une somme d’environ 52 000 $ par année.
Les amateurs de hockey midget AAA se souviendront d’Alex alors qu’il évoluait en 2006/2007 pour le Blizzard du Séminaire Saint-François, grands rivaux de nos Albatros. À la suite de cette saison et malgré qu’il ait été repêché par les Foreurs de Val-d’Or, Alex a plutôt opté pour le circuit américain.
« Je ne croyais pas que la LHJMQ pouvait me fournir les ressources nécessaires pour bien réussir à l’école. De plus, j’avais la chance d’y apprendre l’anglais. Finalement, c’est plus pour les études que pour le hockey que j’ai opté pour le circuit américain. La chance de découvrir une autre culture. En plus, j’ai beaucoup appris au niveau hockey », raconte le hockeyeur.
Il s’est donc joint à l’équipe du Northwood Prep School à New York. En 45 parties, il y a récolté 35 buts et 46 mentions d’aide pour un total de 81 points.
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