Diane Roy en argent à Chicago
Le thermomètre oscillant tout près du point de congélation, les athlètes se sont tenu en peloton pratiquement du début à la fin de la course, laissant l’issue de cette dernière se déterminer au sprint. C’est finalement l’Américaine Tatiana McFadden qui a mis la main sur la médaille d’or, stoppant le chrono à 1 h 50 min 47 s.
Roy, postée au troisième rang avec quelques mètres à faire, a donné tout ce qui lui restait pour coiffer juste avant le fil d’arrivée l’Américaine Amanda McGrory et lui ravir la deuxième place. « Les deux Américaines étaient devant moi, mais l’écart se rétrécissait. Je ne sais pas si Amanda savait que j’étais si près d’elle. Moi, je suis passée bien vite, alors je suis vraiment contente », a raconté celle qui réside aujourd'hui à Hatley, en Estrie.
Les deux coureuses ont été créditées du même chrono, soit 1 h 50 min 49 s. « C’était difficile de faire un bon temps avec un froid comme ça a ajouté Roy. Ce n’était pas très rapide, mais j’ai bien roulé, j’avais une bonne moyenne. »
C’était la première fois que la Québécoise participait au marathon de Chicago, elle n’était donc pas très familière avec le parcours. « On m’avait dit qu’à la fin, il y avait une montée et qu’on roulait sur un pont, puis qu’il y avait une courbe qui menait au sprint final. Ça m’inquiétait un peu, car les deux Américaines sont connues pour être de bonnes grimpeuses. Moi, je me débrouille, mais je savais que ça pouvait jouer sur la fin. »
Diane Roy s’en est finalement bien tirée. « Je voulais juste monter le plus rapidement possible. Je roulais tellement que je ne voyais quasiment plus clair, mais j’ai pu conserver mon rang et préparer mon sprint. »
La Québécoise se préparera maintenant pour le marathon d’Oita, au Japon, qui sera présenté le 25 octobre prochain.
Collaboration : Sportcom
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