Un premier Trophée mondial pour Marie-Pier Boudreau Gagnon et le Canada
Contrairement aux compétitions régulières, le Trophée mondial se distingue parce que les prestations des nageuses sont surtout jugées sur l’aspect artistique des présentations.
Marie-Pier Boudreau-Gagnon, Chloé Isaac, Marie-Lou Morin, Valérie Welsh, Karine Thomas, Jo-Annie Fortin, Emilia Kopcik, Sandy Gill, Erin Wilson, Stéphanie Durocher et Stéphanie Leclair ont nagé le combo.
Marie-Pier Boudreau-Gagnon a grimpé d’un rang mondial pour prendre la deuxième position à l’épreuve du solo libre, samedi, lors du 4e Trophée mondial de la FINA présenté à Montréal..
Au combo, les Canadiennes ont reçu une note de 98,000 points pour terminer troisièmes derrière les Russes (98,667 points) et l’Espagne (98,667 points). Au pointage cumulatif, se sont toutefois les protégées de l’entraîneure Denise Sauvé qui remportent le précieux trophée grâce à un total de 491,666 points devant les formations russe (491,333 points) et espagnoles (485,666 points). Il s’agit de la première victoire de l’équipe canadienne au Trophée mondial FINA, elle qui avait pris le quatrième rang lors de l’édition précédente.
« C’est génial! À tous les soirs, l’adrénaline était là et je pense que nous avions toutes de la difficulté à nous endormir », a commenté Ève Lamoureux, capitaine de l’équipe canadienne, radieuse au bout du fil.
« Nous avons remporté trois épreuves sur cinq. Ce que nous retenons, c’est que les juges apprécient nos chorégraphies et nos expressions. Maintenant (pour les compétitions normales), nous devrons nous assurer que la technique sera là et les entraîneurs ont un très bon plan d’attaque pour améliorer cet aspect. »
En juillet dernier, les Canadiennes avaient également terminé troisièmes au combo des Championnats du monde, à Rome. Égaler ce résultat est satisfaisant selon Lamoureux.
« Il y a eu beaucoup de changements chez Synchro Canada qui a pris de nouvelles directions. Maintenant, c’est une progression exponentielle et ça sera un nouveau défi de rester au sommet » a poursuivi Lamoureux, en précisant que la centralisation de 24 nageuses au centre d’entraînement de Montréal n’est pas étrangère à ce succès.
Collaboration : Mathieu Laberge, Sportcom
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