Les Albatros se font couper les ailes... par l'arbitre
On attendait les Albatros, seulement, ce n’est pas un joueur de Rivière-du-Loup qui s’est fait remarquer sur la glace, ni même un joueur des Gaulois, c’est plutôt l’arbitre Nicolas Leduc qui a attiré l’attention et l’ire des spectateurs présents avec un arbitrage inégal.
Photo : François Drouin
Ce dernier a appelé des pénalités où un joueur chutait seul et a fermé les yeux alors qu’à moins d’un mètre de lui, un autre subissait un double-échec par derrière. Rien pour se faire des amis à Rivière-du-Loup.
MATCH
Après une première période dominée par les Albatros et qui s’est terminée 1-0 en faveur de l’équipe louperivoise, les Gaulois ont inscrit trois buts sans riposte. Toutefois, c’est le troisième but des visiteurs qui a soulevé la controverse.
En fin de période, sur un jeu bizarre, l’arbitre a octroyé un tir de pénalité aux Gaulois. Le joueur s’est avancé devant le gardien des Albatros avant de freiner et d’effectuer un pivot tout en entrant en collision avec le gardien pour ensuite placer la rondelle dans le filet. La foule a immédiatement fait entendre son mécontentement.
L’arbitre en chef, Nicolas Leduc.
Photo : François Drouin
Les choses ne se sont pas améliorées au troisième tiers où l’arbitrage inégal de Nicolas Leduc a bien failli entraîner des débordements de frustration chez les joueurs. Une période où les Albatros ont vu leur adversaire profiter d’un deuxième tir de pénalité dans la partie. Le gardien Samuel Sirois a réalisé un spectaculaire arrêt. Les Gaulois ont ensuite marqué dans un filet désert.
ARBITRAGE DÉFICIENT
Alors que les officiels s’apprêtaient à quitter la patinoire sous les huées, un spectateur dégoûté par l’arbitrage a lancé en direction de Nicolas Leduc : « Tu te trompes de bord, le banc des Gaulois, c’est là-bas », a crié l’homme tout en pointant du doigt le banc des visiteurs.
Du côté des Albatros on s’explique mal les décisions prises par Nicolas Leduc à partir de la deuxième période. Après le match, Christian Caron peinait à contenir sa colère. C’est donc à Denis Leblanc qu’est revenue la tâche de commenter le match. « La deuxième période nous a fait mal. Nous devions rester concentrés, mais chaque fois que nous avions un regain, il y avait une punition », commente l’entraîneur associé.
Le gardien Samuel Sirois a bloqué un lancer de pénalité accordé à un joueur des Gaulois.
Photo : François Drouin
DES QUESTIONS SANS RÉPONSES
Il s’est aussi questionné sur les deux tirs de pénalité décernés aux Gaulois. « Je n’ai jamais vu ça en séries éliminatoires », commente M. Leblanc. Concernant le but sur le tir de pénalité, l’entraîneur a affirmé : « La rondelle est censée toujours être en progression. Mais quand le joueur freine et effectue son changement de direction, la rondelle cesse de progresser », soutient l’entraîneur.
Denis Leblanc s’est aussi questionné sur un lancer de pénalité décerné à un joueur qui se trouvait à la ligne bleue. Il est fort à parier que personne chez les Albatros ne manquera le visionnement de la vidéo de la partie.
De son côté, le directeur général des Albatros, Pierre Leclerc, contenait avec peine sa colère. Il n’avait aucune réponse à offrir pour expliquer la décision de l’arbitre d’accepter le but sur le premier tir de pénalité. « Selon le règlement, la rondelle est censée être en progression. Comment peut-elle l’être quand le joueur change de direction s’arrête et fait un pivot », a lancé l’homme de hockey.
Au moment de mettre sous presse, les Albatros s’apprêteront à sauter sur la glace et tenteront d’éviter l’élimination. « Il faut tasser la frustration. Là elle sort, c’est correct, mais il va falloir transformer ça en détermination. Nos gars sont en maudit, mais en même temps ils refusent que ça se termine demain (mardi) », raconte Denis Leblanc.
Les jeunes joueurs des Albatros devront donc transformer cette colère en désir de gagner. « Une période à la fois, une victoire à la fois », a conclu l’entraineur associé.
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