« L’équipe avant mes statistiques personnelles! » - Alex Belzile
9 avril 2010 |
10h35
Par Hugues Albert
Journaliste
Aux Fêtes, le directeur général de l’Océanic, Yannick Dumais, a fait appel à ses services, histoire de dépanner l’équipe qui était amputée de quatre joueurs importants dont Patrice Cormier et Jordan Caron, qui s’alignaient avec Équipe Canada Junior au Championnat Mondial en Saskatchewan et les deux joueurs européens, Petr Straka et Jakub Culek, qui étaient retournés dans leur pays pour la période des Fêtes. « J’ai alors eu un essai de trois parties. Si c’était concluant, je demeurerais avec l’équipe jusqu’à la fin de la saison. »
Un essai convaincant
Tous connaissent la suite. Belzile a convaincu tout le personnel de l’Océanic que sa place était à Rimouski. Il a terminé la saison avec 10 buts et 24 mentions d’aide pour 34 points en 31 matchs. Il évoluait à la droite du centre Alex Émond et de l’ailier gauche Patrick Delisle-Houde.
« Tous les jeunes n’ont pas la chance d’évoluer dans la Ligue de hockey junior majeur, indique Belzile. Je viens du Bas-Saint-Laurent et l’Océanic représente une grosse organisation. Quand j’étais plus jeune, je rêvais d’en faire partie un jour. Et je n’aurais pas voulu vivre avec le regret de ne pas avoir saisi ma chance quand elle s’est présentée. »
Belzile qui aura 19 ans le 31 août prochain reviendra donc avec l’Océanic pour la campagne 2010-2011. Son rendement au cours de cette demi-saison l’a réellement convaincu de faire son nid à bord de la formation rimouskoise. « Ça a très bien fonctionné. Je me suis moi-même étonné de ce que je pouvais faire et apporter à l’équipe. »
Les statistiques importent peu
Joueur d’équipe comme pas un, Belzile y va d’un discours qui démontre une grande maturité mais surtout une philosophie où la victoire de l’équipe compte davantage que les statistiques personnelles. « Beaucoup d’observateurs parlent en fonction du nombre de points qu’un joueur peut accumuler durant une saison. Ceci m’importe peu. Il suffit de bien jouer de façon constante. Tu peux jouer un bon match sans récolter de point et en jouer un mauvais tout en contribuant à la feuille de pointage. J’aime bien jouer avec et sans la rondelle. »
Évoluant au sein d’un trio ayant pour mission de freiner les élans des meilleurs trios adverses, notamment dans la série contre Drummondville, où il est confronté à la menaçante ligne composée de DiDomenico, Couturier et Dumont, Belzile estime qu’il faut réduire le plus possible l’espace de manœuvre de ce genre de trio. « Si on leur laisse juste un pouce, ils vont sauter sur chaque occasion et ça va être fatal! », indique-t-il.
Voltigeurs 3 - Océanic 1
« Nous pouvons remonter contre les Voltigeurs, ajoute-t-il, même si nous tirons de l’arrière 1-3 dans la série. Si Chicoutimi l’a fait contre nous, nous sommes capables de le faire contre Drummondville. Nous avons prouvé depuis le début de cette série que nous sommes capables de rivaliser contre eux! »
Alex Belzile étudie présentement en deuxième année en sciences humaines au Cégep de Rimouski et il entend se diriger en éducation physique à l’université. Pour l’instant, il savoure chaque instant de son aventure avec l’Océanic. « Nous formons une très bonne équipe. Nous sommes jeunes, vaillants, fougueux, nous n’abandonnons jamais. Ça promet pour les prochaines années. Nous avons un très bon potentiel. »
La présente saison n’est pas terminée qu’il pense déjà à la prochaine. Il entend améliorer son coup de patin et son accélération. « Le coup de patin constitue la clé au hockey. »
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