Christian Caron de retour derrière le banc
Rivière-du-Loup – Après avoir fonctionné avec un système d’entraîneur associé, les Albatros du Collège Notre-Dame reviennent avec un système traditionnel. Qui d’autre que Christian Caron, l’entraîneur qui a été à la barre de l’équipe louperivoise lors de ses quatre premières saisons, pour les mener à nouveau vers les plus hauts sommets du midget AAA?
Une annonce qui n’a pas manqué de réjouir le directeur général des Albatros, Pierre Leclerc. « La piqûre est revenue », a-t-il lancé. Avec le départ de l’entraîneur associé, Denis Leblanc, le « nouvel » entraîneur-chef devra aussi se choisir un nouvel adjoint. Un adjoint qui selon toute vraisemblance proviendra de l’interne.
Déjà, lors des dernières séries éliminatoires, le bouillant entraîneur avait fait le saut derrière le banc. « Dès l’annonce du système d’entraîneur associé, nous avions annoncé qu’à l’occasion Christian se retrouverait derrière le banc, ce qu’il a choisi pour les séries », a rappelé le directeur général des Albatros.
C’est à la demande de Christian Caron, souhaitant faire une pause, que les Albatros ont développé le système d’entraîneur associé. Denis Leblanc se chargeant des parties, Christian Caron se concentrait sur le développement et l’entraînement des joueurs.
« Après quatre ans, même s’il voulait continuer à travailler avec les Albatros, il voulait se concentrer plus sur les entraînements », explique le DG. L’organisation de l’équipe midget AAA, reconnaissant l’expertise et les compétences de leur entraîneur, a acquiescé à sa demande. « Si ça avait été quelqu’un d’autre, je ne suis pas certain que nous aurions accepté le concept d’entraîneur associé », souligne M. Leclerc.
Le métier d’entraîneur-chef dans la Ligue de développement midget AAA est exigeant. Du 2 août à la fin avril, c’est pratiquement sept jours par semaine de travail, avec une petite pause lors de la période des Fêtes. De plus, les entraîneurs doivent composer avec de longs voyages qui les amènent pour des weekends entiers en Abitibi, dans la région montréalaise ou encore au Saguenay.
« C’est demandant, avoue Pierre Leclerc. Avec une petite fille à la maison, il avait besoin d’être là plus souvent. Si ça nous le ramène pour un autre quatre ans, moi je n’ai pas de problème avec ça », a conclu en riant l’homme de hockey.
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