Un événement qui désarçonne!
On pourrait même sans crainte d’offenser qui que ce soit classer ces rodéos et ces diverses compétitions hippiques parmi les sports extrêmes.
Faut le voir pour le croire! On pourrait chercher encore les qualificatifs pour en faire la description la plus juste, rien ne vaut de le voir de ses propres yeux pour apprécier pareil spectacle où les moments d’arrêt sont rares. Un véritable feu roulant, un tourbillon…
L’émotion était très visible sur le visage de cette cavalière qui encourageait sa monture à augmenter sa foulée en vue de sauver des fractions de secondes lors de la compétition de barils.
Photo : Hugues Albert
Le président du comité organisateur, François Pépin, était un homme très heureux de ce succès retentissant où la participation du public a littéralement doublé par rapport à 2009 où quelque 16 500 visiteurs s’étaient donné rendez-vous au site qu’on a désigné Place Tourbières Berger en 2010, lequel peut accueillir plus de 5 500 spectateurs. Dans la seule journée de samedi, plus de 12 000 personnes ont franchi les guichets.
À sa troisième présentation, le Festival Country de Saint-Antonin est déjà qualifié de deuxième événement de ce type en importance au Québec, après le prestigieux festival de Saint-Tite. Ce n’est pas peu dire.
La témérité fait partie du métier de cowboy. Les risques de blessures y sont très grands.
Photo : Hugues Albert
Comme l’exprimait M. Pépin, l’événement a dépassé l’organisation, si bien que dès l’an prochain, il faudra apporter les ajustements requis afin de faire face à la musique. « Nous prenons un répit de deux semaines, dit-il, et nous remontons en selle afin de préparer la quatrième édition », a-t-il indiqué.
François Pépin, à l'avant-plan, président du comité organisateur du festival.
Photo : Hugues Albert
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