Une blessure qui aurait pu lui être fatale !
19 août 2010 |
19h03
Par Hugues Albert
Journaliste
La scène se déroule en fin de première période. Dans l’action, Émond percute violemment la rampe qui n’est pas protégée à cet endroit par la baie vitrée. C’est sa cage thoracique qui absorbe le coup. Il perd le souffle et parvient de peine et de misère à retraiter au banc de son équipe.
Il revient au jeu en deuxième et en troisième périodes mais plus le match avance et plus il a de mal à respirer. « Je croyais m’être fracturé une côte mais ce sont plutôt des vaisseaux sanguins qui ont éclaté entre la cage thoracique et les poumons. J’ai perdu deux litres de sang qui s’est répandu dans cette région. J’avais la moitié d’un poumon écrasé par le sang et c’est ce qui provoquait cette grande difficulté respiratoire. »
Transporté d’urgence au Centre hospitalier de Rimouski, il passa les quatre jours suivants aux soins intensifs. « J’ai failli mourir à l’hôpital, ma situation était jugée très critique ! »
Lors de la réhabilitation qui a suivi sa sortie de l’hôpital, il s’est abstenu de tout effort physique ou d’entraînement pendant un mois. Il dit avoir ressenti des douleurs aux côtes pendant un certain temps, douleurs qui se sont graduellement résorbées. « Tout est correct maintenant, je ne ressens plus rien et je me sens très bien ! »
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