Stéphane Perreault complète son 1er Ironman
Au terme de sa journée samedi, l'enseignant de l'École secondaire de Rivière-du-Loup aura nagé sur une distance de 3,8 kilomètres, parcouru 180 km en vélo et couru l'équivalent d'un marathon, soit 42,2 km. Un exploit digne de mention, qui vient couronner quelque six mois d'entraînement, de privations et de sacrifices.
Avec un temps total de 11 heures 28 minutes, Stéphane a terminé 7e sur 44 participants (hommes) et 4e sur 11 dans sa catégorie d'âge (40-44 ans). Mais au-delà des statistiques, c'est la fierté d'avoir accompli pour la première fois une telle épreuve qui anime l'athlète.
« C'est la première fois que je participais à un Ironman. En plus, les conditions étaient difficiles, il ventait beaucoup. Ce n'était pas évident, notamment en vélo », a confié Stéphane Perreault. Depuis le mois de janvier que Stéphane, père de trois enfants (Sophia, Mathieu-Thomas et Émile), s'entraînait pour cette épreuve, ce premier Ironman.
SACRIFICES
« C'est beaucoup de sacrifices un entraînement comme ça. La fin de semaine, je partais à 6 h pour un entraînement de 6 heures. Ce sont des demi-journées de congé pendant lesquelles tu ne vois pas tes enfants, entre autres », a confié Stéphane. C'est le genre de choses auxquelles il a songé durant la journée de samedi. Particulièrement à quelques kilomètres du fil d'arrivée, alors qu'il puisait dans ses réserves d'énergie afin de compléter l'épreuve.
« Le marathon s'effectuait en boucles de 7 km. À quelques tours de l'arrivée, j'ai commencé à penser à mon entraînement, à mes sacrifices pour y arriver. À quelques tours de la fin, alors que les kilomètres déboulaient, j'étais sûr de "bunker". Mais à 2 ou 3 km de l'arrivée, j'ai su que c'était dans la poche. En franchissant le fil d'arrivée, l'émotion a pris le dessus », raconte l'homme de 41 ans.
Par « bunker », Stéphane fait référence au mur physique et psychologique auquel sont confrontés les coureurs, nageurs et cyclistes de longue distance. L'envie de tout lâcher, d'arrêter parce qu'on est vidé s'empare de l'athlète, qui doit puiser dans ses réserves physiques et mentales afin de poursuivre. Ce qu'a fait avec brio Stéphane Perreault le samedi 4 septembre dernier.
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