Christian Caron à la tête du Drakkar de Baie-Comeau?
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« Effectivement, je suis en mode écoute, confirme Christian Caron. Le directeur général du Drakkar m’a contacté. On ne m’a pas offert le poste d’entraîneur-chef, l’équipe est actuellement en processus des candidatures reçues et comme je ne fais pas partie de ce groupe, ils ont décidé de me contacter. Je me dois donc d’écouter, mais il n’y a pas eu d’autres discussions », répond l’entraîneur-chef de l’équipe midget AAA.
Un discours qui tranche avec le passé. À maintes reprises, M. Caron a manifesté le souhait de demeurer associé aux Albatros. Il y a un an, il a même refusé une offre qu’il qualifie de sérieuse d’une équipe de la LHJMQ bien implantée dans son milieu.
« Ça évolue, à l’époque, ma conjointe était en stage et ma fille n’était âgée que d’un an. Aujourd’hui, ma réflexion va plus loin », souligne-t-il.
Celui qui déjà œuvré à titre d’assistant-entraîneur avec l’Océanic de Rimouski lors de la saison 2001-2002, et avec les Remparts de Québec lors de la saison 2004-2005, est à la tête des Albatros du Collège Notre-Dame depuis l’entrée de l’équipe dans la Ligue de développement midget AAA en 2005.
Pour Christian Caron qui a vécu 12 ans à Baie-Comeau, l’offre n’est pas inintéressante. D’ailleurs, de nombreux partisans le réclament à la barre de l’équipe. Toutefois, l’avenir précaire de la concession de la Côte-Nord, et le fait de quitter son poste alors que la saison est déjà amorcée sont des éléments qui demandent réflexion. Mais il y a aussi un revers à la médaille.
Parmi les autres éléments de réflexion du coach, figure le peu d’engouement que soulèvent les équipes de hockey locales comme les Albatros et les 3L. « On m’avait dit que les gens d’ici étaient des fans de hockey, ce n’est pas ce que traduisent les foules », laisse tomber Christian Caron.
« On ne sent pas d’engouement pour les Albatros alors que partout dans la Ligue (midget AAA) on parle de nous comme une des meilleures équipes. C’est dommage. Mais c’est certain que ça fait partie du processus de réflexion », ajoute-t-il.
Expérience
« Ce n’est rien d’officiel, rappelle le coach, mais effectivement, je suis maintenant en mode écoute. C’est toujours une belle expérience, de passer une entrevue, même si on n’est pas encore là », souligne Christian Caron, avec qui il est facile de tracer un parallèle avec Guy Boucher.
Il avoue que l’ascension fulgurante de l’entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay, Guy Boucher, a pu l’influencer dans son ouverture. « À un moment donné, il faut aller de l’avant. Il faut oser », conclut Christian Caron. Un mode écoute qui ne s’adresse pas seulement au Drakkar, mais à toute équipe de la LHJMQ qui serait intéressée à ses services.
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