Des Gants d’argent pour l’École de boxe olympique de Rivière-du-Loup
« Les gars ont pris beaucoup d’expérience, dans la victoire comme dans la défaite », souligne l’entraîneur. Ainsi, Clovis Déry, Émile Déry et Anthony Larouche ont remporté une médaille d’or dans leur catégorie respective. Yves Guérette et Florent Déry ont dû s’avouer vaincus non sans donner du fil à retordre à leur adversaire.
Mathieu Lavoie-Dion, Émile Déry, Clovis Déry, Anthony Larouche, Florent Déry, Yves Guérette et le père des jeunes Déry, Karl Déry, qui aimerait aussi monter sur le ring bientôt.
Photo : Caroline Chassé
Anthony Larouche
Malgré la nervosité, Anthony Larouche, qui affrontait un adversaire issu du programme sport-études en boxe, a remporté son combat au compte de 19-7. Le jeune de 14 ans qui possède une impressionnante force de frappe a dominé son adversaire. « Anthony c’est un petit Mike Tyson, il frappe très fort. Après les 30 premières secondes où il était nerveux, ses coups ont commencé à sortir de façon plus fluide. Il était moins crispé », raconte Mathieu Lavoie-Dion.
Clovis Déry
Pour Clovis Déry, 11 ans, de Saint-Elzéar, c’est l’intelligence et l’agressivité qu’il a démontrées sur le ring qu’a retenu l’entraîneur. « C’est un combat assez spectaculaire. Les deux combattants étaient particulièrement combatifs. Clovis a travaillé au corps et en contre-attaque ce qui lui a permis de l’emporter », souligne l’entraîneur. Un combat remporté au compte de 12-5.
Émile Déry
Émile Déry, le frère de Clovis, a remporté son combat d’éclatante façon : par blanchissage. « Il m’a épaté, ne s’est pas fait toucher du combat, très intelligent. Il n’est pas rare que dans les premiers combats le stress mange la technique et les ressources, mais dans le cas d’Émile, ça a été l’effet contraire », raconte le coach. Le jeune pugiliste de 13 ans en était seulement à son deuxième combat.
Émile et Clovis Déry.
Photo: Caroline Chassé
Yves Guérette
Yves Guérette n’a pas à rougir de sa performance. « Il s’est incliné face à celui qui a remporté la médaille d’or. Et Yves a su se relever d’une chute au plancher dès le premier round. Il est très fort et a réussi à revenir dans le combat et plus ça allait, plus il prenait le dessus sur son adversaire », explique Mathieu Lavoie-Dion. Aussi bien dire que le pugiliste de 29 ans a encore de l’avenir en boxe.
Florent Déry
Florent Déry, troisième de la fratrie de Saint-Elzéar, a encaissé une défaite aux mains d’un adversaire beaucoup plus expérimenté que lui. D’ailleurs, Mathieu Lavoie-Dion a songé à le retirer, mais s’est rangé à l’insistance du boxeur qui désirait néanmoins boxer. « Florent est un jeune 16 ans et son adversaire était un boxeur âgé de 18 ans, mature avec beaucoup d’expérience. Le combat était inégal, mais Florent voulait y aller », raconte l’entraîneur.
Sur les conseils de son coach, Florent a levé sa garde et travailler en contre-attaque. Après le premier round, Mathieu Lavoie-Dion a mis fin au combat. « Il faisait bien, mais il ne pouvait pas gagner. Pas question de risquer une blessure », explique-t-il.
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