Nos boxeurs se démarquent à Shawinigan
1 février 2011 |
10h36
Par Nicolas Ouellet
journaliste
Les protégés de l'entraîneur Mathieu Lavoie-Dion ont une fois de plus mis à profit le fruit des efforts fournis lors des heures d'entraînement. Au delà des résultats, le propriétaire de l'École de boxe olympique a tenu à souligner l'implication de ses boxeurs.
Anthony Larouche
Anthony Larouche a encore une fois bien fait avec une victoire aux points, 15-3 contre son adversaire. Il s'agissait pour Anthony d'un combat défi, ainsi nommé puisqu'il n'y a pas de défaite enregistrée à la fiche de l'athlète. « Ce sont des combats pour motiver les jeunes à boxer. Il n'y a donc pas de défaite à sa fiche, qui le suit pour les années à venir, dans les rangs junior et senior » explique Mathieu Lavoie-Dion.
Les frères Déry
Émile Déry, 14 ans, de Saint-Elzéar, a lui aussi remporté son combat défi, par la marque de 9-4. Son frère Florent, 16 ans, a livré tout un combat, aux dires de son entraîneur. « Ç'a été le combat de sa vie. Sans interruption, les coups pleuvaient, du début à la fin, pas de temps mort. Il a perdu 7-6 », raconte Mathieu Lavoie-Dion. Il reste un combat pour Florent avant de participer aux Gants de bronze en avril, dans la catégorie des 60 kg. Les boxeurs doivent avoir pris part à un maximum de cinq combats avant cette compétition. « J'ai confiance pour les Gants de bronze. On ne doit jamais rien prendre pour acquis, mais une chose est sûre, Florent sera bien préparé », assure son entraîneur.
Premier combat à 41 ans
Un combat dans la catégorie mi-lourds (180 livres) a aussi retenu l'attention lors du gala en fin de semaine. C'est qu'un boxeur de 41 ans vivait son baptême du ring. Karl Déry, père des boxeurs Florent, Émile, Clovis et Fabien, a en effet livré son tout premier combat en carrière. Et il s'est très bien tiré d'affaire, si l'on se fie aux propos de l'entraîneur Mathieu Lavoie-Dion. « Karl s'est battu contre une jeunesse de 21 ans et a perdu par seulement 2 points!, lance-t-il. Au 3e round, il lui restait encore de l'énergie. Il a très bien fait. »
Il ajoute que M. Déry a toujours voulu faire de la boxe étant plus jeune, mais que ses parents n'étaient pas d'accord avec cette idée. Père à son tour, Karl Déry a décidé de faire vivre ce sport à ses enfants et afin de mieux comprendre ce que ses garçons vivent dans le ring, il a décidé d'enfiler les gants et de combattre.
Ce fut donc une soirée riche en émotions pour l'équipe de l'École de boxe olympique en fin de semaine à Shawinigan. Peu importe les résultats, les athlètes ont acquis une belle expérience qui leur servira à coup sûr au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
Commentaires
