Cédrick Desjardins s’est bien intégré au Lightning
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Le gardien de but de 25 ans a reçu son cadeau de Noël le 20 décembre dernier en étant rappelé des mineurs. Dix jours plus tard, dans l’uniforme du Lightning, il affrontait l’équipe qui l’avait échangé quelques mois plus tôt, les Canadiens de Montréal.
« Je ne pouvais pas demander mieux que de réaliser mon rêve dans la LNH et de jouer contre le Canadien, a déclaré celui qui n’a pas eu de difficultés à intégrer l’équipe. Je me suis senti à l’aise à Tampa Bay et les vétérans ne voulaient que du bien pour moi. Ça m’a aidé à avoir des bons résultats. J’aurais aimé rester plus longtemps, mais je pense que je dois attendre mon tour. »
Le gardien natif d’Edmundston a bien performé dans la grande ligue avec deux victoires en autant de matchs contre Montréal et les Rangers de New York. « En gros, je voulais juste en profiter au maximum, de savourer chaque instant et donner le meilleur de moi-même, a indiqué le cerbère qui a grandi à La Pocatière. Je ne voulais pas trop en faire pour ne pas crouler sous la pression. Plus ça avançait, plus j’étais en confiance. »
Le séjour de Cédrick dans la LNH ne s’est pas prolongé et lorsque le Lightning a fait l’acquisition du vétéran gardien Dwayne Roloson, il savait qu’il devrait retourner dans le club-école à Norfolk.
Photo : leplcaoteux.com
« C’est sûr que c’était un peu frustrant et j’ai été surpris. Mais en même temps, l’organisation cherchait une solution. Ils ont un plan pour moi et ne voulaient pas me pousser dans un scénario avec beaucoup de pression avec une équipe qui aspire au sommet, a souligné Desjardins, qui dit s’inspirer de la carrière de Roloson. « Il est un bon exemple d’ardeur au travail pour moi et qui a toujours fait sa place dans la LNH. »
Première saison à Norfolk
Avec les Admirals de Norfolk, une équipe de milieu de peloton, le gardien mesurant 6’0" montre une fiche de 14-6-1. Le cerbère mentionne qu’il a pu coller quelques victoires consécutives en novembre et décembre après avoir cumulé une fiche de .500 dans les premières parties. « Nous avons une équipe basée sur l’attaque, alors le gardien de but est un peu laissé à lui-même dans certaines situations. Ce fut un défi différent pour moi. Je pense que j’ai été capable d’élever mon niveau de jeu et de m’adapter à ça. Au niveau des statistiques, ce n’est peut-être pas aussi bon que la saison dernière, mais je pense qu’on trouve le moyen de gagner des parties. »
Après deux saisons complètes avec les Bulldogs de Hamilton, Desjardins a dû s’adapter à une nouvelle équipe et une nouvelle ville. « On a un très bon groupe de joueurs et on a voyagé beaucoup au début de la saison. Je pense que ça m’a mieux permis de connaître les joueurs de l’équipe. Il y a des joueurs avec qui j’avais déjà joué dans le passé. »
Située en Virginie, la ville de Norfolk n’offre pas le même paysage hivernal que Rimouski et Québec, où il a joué son hockey junior. Il s’agit de son deuxième séjour aux États-Unis après Cincinnati. « C’est un autre rythme de vie, car le hockey est un peu moins populaire. Les gens connaissent moins le hockey qu’au Canada. En même temps, on a la chance de populariser le sport. C’est un peu un rêve de jeunesse de jouer au hockey dans le sud », a-t-il ajouté, lui qui habite à une vingtaine de minutes de la plage.
Relation avec Guy Boucher
En évoluant avec la concession du Lightning de Tampa Bay, Cédrick Desjardins a retrouvé l’entraîneur Guy Boucher. Auparavant, ils avaient travaillé ensemble avec lui l’Océanic de Rimouski et les Bulldogs de Hamilton.
Desjardins voue le plus grand respect pour l’entraîneur qui a ses racines dans le Témiscouata. « Les gens du Bas-du-Fleuve l’ont côtoyé et c’est une personne qui a de très bonnes valeurs. Dans le vestiaire, nous avons une relation professionnelle. À Rimouski, il m’a vraiment beaucoup aidé et m’a donné les bons outils, a-t-il indiqué, ajoutant qu’à l’extérieur de la chambre des joueurs, ils partageaient certaines choses. On a des racines du même coin et on a toujours eu des bonnes discussions. Il veut mon bien et je me sens valorisé de pouvoir travailler avec une personne comme lui. »
Collaboration Pierre-Luc Chenel, sportsjuniors.com
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