Mission accomplie pour Nathalie Dumais
Sainte-Hélène – Défi accompli pour Nathalie Dumais de Sainte-Hélène qui a couru plus de 160 kilomètres, ininterrompus, en autarcie, dans le désert au sud du Maroc.
Mme Dumais a pris le départ le matin du 15 mars. « J'ai mis 50 heures à faire le défi, jour et nuit sans dormir », dit-elle. « La dernière nuit, j'ai fait une petite erreur de navigation (GPS), ce qui m'a coûté un champ de dunes à traverser pendant plus de sept heures », ajoute l’athlète de 42 ans.
Trois autres coureurs ont fait la même erreur. « Nous étions dans la bonne direction, mais nous avons pris un chemin plus difficile », explique Mme Dumais. Celle-ci prévoyait passer une nuit dans le désert. À cause de l’erreur de navigation, elle en a passé deux.
Courtoisie: Nathalie Dumais
Nuits froides
Nathalie Dumais raconte que les journées étaient très chaudes, environ 38 degrés Celsius, alors que les nuits frôlaient le point de congélation. Néanmoins, elle garde une belle image du désert la nuit. « On voit les étoiles comme si elles étaient à l’horizon », raconte Nathalie Dumais.
Courtoisie: Nathalie Dumais
Le Raid regroupait 20 coureurs de 40 à 64 ans et ne comptait que deux femmes, deux québécoises, dont Nathalie Dumais. Les autres provenaient de la France, de l’Italie, de la Pologne et de la Guyane. Chacun a complété le parcours. La plupart du temps, les gens courent seuls. Il y avait des médecins aux points de contrôle, mais, heureusement, Nathalie Dumais n’a eu aucun problème de santé.
Courtoisie: Nathalie Dumais
Un autre défi
Mme Dumais parle de cette expérience comme un défi personnel. Déjà, elle prévoit en relever un plus grand. « Je ne suis pas allé au bout de mes limites », dit-elle. Elle ajoute : « Je n’ai jamais senti que je ne finirais pas le raid ». Aucune idée négative ne l’a habitée. « Tant que tu es dedans, c’est l’adrénaline qui te tient », poursuit la coureuse.
Courtoisie: Nathalie Dumais
Même si l’erreur de navigation a fait en sorte qu’elle a mis sept à huit heures de plus que prévu pour faire le raid, Nathalie Dumais est « fière de l’avoir bien vécu. »
Collaboration : Maurice Gagnon, leplacoteux.com