Guy Boucher voit Gabriel Dumont dans la LNH
1 octobre 2011 |
16h16
Par Pierre-Luc Chenel
journaliste
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Le joueur natif de Dégelis a fait couler beaucoup d'encre à Montréal avec sa détermination et son intensité. L'entraîneur-chef du Lightning a vu le vrai Gabriel Dumont pendant les rencontres préparatoires du Tricolore.
« Ce que j'ai vu, c'est du Gabriel Dumont tout craché. C'est un des jeunes les plus forts mentalement que j'ai vu dans ma vie », a-t-il mentionné, avouant qu'il ne lui a pas parlé durant le camp.
Même s'il n'est pas dans les souliers de Jacques Martin ou de Pierre Gauthier, l'entraîneur du Lightning est persuadé que le joueur originaire de Dégelis va avoir sa chance dans la Ligue nationale de hockey. « Ce n'est pas moi qui peut l'évaluer. Je suis convaincu qu'un jour, il va jouer dans la LNH, a dit Boucher. Pour le temps que ça va prendre, je ne peux pas le dire, mais c'est un jeune qui a tellement de caractère que si ça ne fonctionne pas d'une façon, il va trouver une autre façon », confie-t-il.
Deuxième saison à Tampa Bay
Avant d'entamer sa deuxième saison dans la LNH, Guy Boucher et le Lightning de Tampa Bay ont passé la semaine au Québec avec des entraînements à Mont-Tremblant et deux rencontres contre les Canadiens de Montréal.
La saison dernière, l'équipe floridienne a surpassé les attentes, se rendant jusqu'en finale d'association. Elle a passé à une victoire de la grande finale contre les Bruins de Boston.
L’ancien pilote des Voltigeurs de Drummondville a fait sa marque rapidement, puisque le Lightning n'avait pas participé aux séries éliminatoires lors des trois saisons précédentes. Dans le classement de la saison régulière, l'équipe a récolté 23 points de plus et les 46 victoires ont égalé un record d'équipe.
Avec cette saison passée, celui qui a ses racines dans le Témiscouata a pu mettre des bases solides en vue de la saison 2011-2012 et le camp d'entraînement sert à remettre tout le monde sur la même voie. « Il faut faire attention, car les joueurs ont presque tout oublié de la saison dernière. Il faut revenir à zéro. C'est le début d'un autre processus. »
« L'esprit d'équipe, la culture et l'atmosphère sont présents dans la tête des joueurs, mais les détails sont délaissés, a-t-il continué. Même les joueurs les plus intelligents l'oublient. C'est à nous et aux meneurs de l'équipe de remettre ça sur pied. »
Guy Boucher est conscient que tout est à recommencer, mais la stabilité dans l'organisation l'aide davantage. « C'est sûr que d'avoir les mêmes entraîneurs avec moi et beaucoup de joueurs de la saison dernière, ça donne la possibilité d'accélérer le processus, a-t-il conclu. Ça permet aussi de voir un plus loin, plus rapidement. »
Collaboration : sportsjuniors.com
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