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Quand le vent devient un ami

durée 3 mars 2012 | 10h00
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Témiscouata-sur-le-Lac –Dimanche dernier, quelques mordus de plein air étaient sur le lac Témiscouata, près du pont de glace à Témiscouata-sur-le-Lac, pour pratiquer du cerf-volant de traction. Dans leur cas, le vent est devenu un ami le temps de quelques balades sur la glace couverte de neige.


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    L’un d’eux avait même avec lui un petit appareil servant à mesurer la vitesse du vent. Il indiquait des vitesses variant entre 15 et 35 kilomètres à l’heure avec des rafales à plus de 50 kilomètres/heure. Pour eux, c’était le bonheur total. Ces passionnés de plein air font partie du Club Voile au vent du Témiscouata.

    Son porte-parole, Sylvain Plourde, nous a expliqué que le Témiscouata compte sur une vingtaine d’adeptes qui pratiquent ce sport de façon régulière à différents endroits. « Les premières voiles ont été vues il y a une dizaine d’années sur le lac Témiscouata », a indiqué M. Plourde. Mais le club a été officiellement fondé que récemment. Ses objectifs sont de regrouper les amateurs de cerf-volant de traction, faire de l’initiation et de l’enseignement, déterminer un endroit sécuritaire pour sa pratique et organiser des compétitions.



    Concernant ce dernier aspect, on a déjà tenté d’obtenir le championnat mondial de 2012. Malheureusement, il a été attribué à un autre groupe, Témiscouata-sur-le-Lac terminant en deuxième position. Ces passionnés de ce sport au Témiscouata ne baissent pas les bras et poseront à nouveau une candidature pour le championnat mondial de 2014. Il faut comprendre que cet événement d’importance est tenu à tous les deux ans en Amérique et de la même façon en Europe. « Ça augure bien pour nous en 2014 », a commenté Sylvain Plourde.

    À court terme, on souhaite offrir de la formation pour initier le plus d’adeptes possible en saison hivernale. Quant à offrir des activités l’été, c’est un projet à plus long terme. « Nous avons beaucoup de choses à mettre en place, notamment de trouver un site sécuritaire », a précisé le porte-parole.

    En effet, en saison estivale, les lacs de la région sont beaucoup plus achalandés d’embarcations de toutes sortes.


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