Québec dit non au stade couvert de soccer à Rivière-du-Loup
Ce projet de près de 9 M $, comme plusieurs autres de même type au Québec, n’a pas passé la rampe au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) dans le cadre du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives. La chose en est bien simple, explique le directeur général de la Commission scolaire, Yvan Tardif, ledit programme ne disposait que d’une enveloppe de 50 M $ et avec de si maigres moyens financiers, le MELS a dû dire non à de nombreux demandeurs qui voient ainsi leurs projets soit voués aux oubliettes ou encore repoussés vers d’autres échéances.
Le MELS a aussi dit non à un projet de 2,2 M $ visant la réfection complète du terrain de football de l’école secondaire de La Pocatière et des installations attenantes à l’exception que la surface de jeu pourra néanmoins être recouverte d’une surface synthétique.
M. Tardif poursuit en disant que le projet de la CSKRDL va être présenté de nouveau, repositionné, comme il le dit, en phase 2, sans qu’il ne soit modifié. Le dossier est pertinent, le hic c’est qu’il manque de crédit dans le cadre de cette mesure au gouvernement du Québec, ajoute-t-il. Et la présentation pour une deuxième fois du dossier doit se faire cette semaine, la date d’échéance ayant été fixée au vendredi 18 mai.
Un enjeu pour Jean D'Amour
« Le député Jean D’Amour sait que nous avons reçu une réponse négative et il en a fait un enjeu majeur durant sa campagne électorale. Le projet figure encore dans ses priorités. »
M. Tardif conclut qu’il faut rester positif dans ce dossier. « La question n’est pas de savoir si nous aurons un stade couvert, mais plutôt de savoir quand nous l’aurons ! »
Il appuie son argument sur la grande popularité que connaît le soccer à Rivière-du-Loup, ce qui justifie pleinement la présentation d’un tel projet.
Enfin, le refus du gouvernement de subventionner le projet de stade couvert en soccer n’entrave d’aucune façon le projet sport-études en soccer à l’école secondaire de Rivière-du-Loup, conclut M. Tardif. « Nous attendons une réponse positive du ministère d’une minute à l’autre. À l’automne, le dossier sera réglé. »
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