Gabriel Slight débute sa carrière dans la LHJMQ
« C’est une grosse marche par rapport au Midget AAA, mais à chaque matin, je me réveille en ayant une bonne éthique de travail pour m’adapter le plus rapidement possible au niveau de jeu », a indiqué celui qui a joué la dernière saison avec les Albatros du Collège Notre-Dame.
Jouant sur le quatrième trio, Slight a marqué deux buts en quatre parties, en plus d’avoir jeté les gants à deux reprises. Dans un gain de 9 à 2, le 26 septembre à Sherbrooke, il a marqué son premier but dans la LHJMQ contre le gardien Jacob Gervais-Chouinard. Le joueur de 17 ans désire toujours progresser au fil de la saison.
« Avec toutes les chances qu’André Tourigny me donne, je vais pouvoir m’améliorer. Lorsque je suis sur la glace, j’utilise mes forces, je frappe et je dérange l’adversaire, a mentionné l’ailier de 6 pieds 3 pouces et 225 livres. Je veux m’impliquer physiquement. »
L’entraineur-chef et directeur général des Huskies, André Tourigny, n’a pas inséré Gabriel Slight dans son alignement lors du premier match de la saison, mais ce fut la seule fois. « Il n’a pas été habillé lors du premier match, mais depuis qu’il joue, il fait du très bon travail. On aime beaucoup son éthique de travail et sa robustesse. Il est très fort physiquement et a un bon sens du jeu, a-t-il avoué. C’est le type de joueur qui peut faire beaucoup de choses sur la patinoire. »
PLUS D’IMPACT
Au sujet de son utilisation sur la glace, Gabriel Slight voit que ses responsabilités s’accentuent. Il veut prendre exemple avec les vétérans de l’équipe. « Ça va dépendre de ses performances, mais présentement, ses responsabilités ont beaucoup augmenté depuis le début. Ce sera à lui de gagner son temps de glace, a déclaré l’entraineur-chef, André Tourigny, au sujet de la recrue. Nous avons un bon mélange de vétérans et de jeunes joueurs. Le plus important pour nous, c’est que chacun respecte son rôle. »
Le choix de 2e ronde des Huskies en 2011 doit aussi s’acclimater à une nouvelle ville, loin de la maison. Sauf lors des parties contre les Foreurs de Val-d’Or, les Huskies doivent voyager un minimum sept heures pour se rendre chez un adversaire. « Avec le calendrier, on n’a pas le temps de s’ennuyer, a mentionné Slight. À Rivière-du-Loup, j’étais habitué de voyager, donc ce n’est pas un problème pour moi. Pour les études, nous sommes toujours en contact même sur la route. »
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