Stéphanie Savoie, une receveuse toute étoile
La Pocatière - Après 19 ans d’entrainement et trois coupes du monde de baseball, Stéphanie Savoie de La Pocatière est nommée meilleure receveuse au niveau international. Portrait d’une athlète de haut niveau.
Le parcours de Stéphanie débute dès l’âge de quatre ans au baseball mineur à La Pocatière. Elle a évolué dans sa région natale jusqu’à 15 ans avant de poursuivre dans un calibre supérieur , soit l’équipe du Québec.
Elle croyait à l’époque pratiquer avec les filles quelques fois seulement. Elle a finalement été admise dans la formation, à sa plus grande surprise. À 17 ans, elle fait l’équipe senior féminine et peu de temps après l’équipe nationale.
Une ascension fulgurante
Son cheminement au sein du baseball ne s’arrête pas là. Lors du championnat canadien qui s’est tenu en juillet dernier à Edmonton, Stéphanie est nommée meilleure receveuse au Canada.
L’équipe nationale ne tarde pas à en faire sa receveuse numéro un et elle jouera neuf parties sur onze en tant que receveuse partante, lors de la coupe du monde qui se tenait également à Edmonton l’été dernier.
Les honneurs de la jeune femme de 23 ans ne s’arrêteront pas là. Malgré une médaille de bronze quelque peu décevante pour l’équipe canadienne, Stéphanie est à nouveau récompensée pour ses performances individuelles. En effet, elle est désignée comme étant la meilleure receveuse de la coupe du monde. Elle fait donc partie de l’équipe étoile, constituée des meilleures joueuses de huit pays.
L’apothéose de son sport
La jeune enseignante en éducation physique a eu du mal à croire ce qui lui est arrivé « J’étais tellement surprise! À chaque étape de mon parcours, j’étais étonnée d’être ainsi récompensée! »
Il faut dire que Stéphanie a travaillé très fort pour être où elle est aujourd’hui. « C’était difficile lorsque j’étais jeune. En région, il n’y a pas beaucoup de débouchés dans le baseball et j’ai dû aller dans le coin de Québec pour percer davantage. Ma mère devait m’amener à Québec deux à trois fois par semaine après l’école pour que je pratique avec l’équipe. Avec les études et son travail, ce ne fut pas facile à ce moment-là. »
Elle affirme également être au summum de son talent et vouloir performer dans l’équipe nationale aussi longtemps qu’elle le pourra. La jeune joueuse désire néanmoins privilégier sa carrière d’enseignante et d’entraineur personnel à celle de joueuse de baseball, puisqu’elle soutient que les débouchés dans le baseball féminin professionnel sont faibles.
Son prochain défi sera les Jeux panaméricains de 2015 à Toronto qui devraient ajouter le baseball féminin dans ses nombreuses disciplines.Collaboration : Annick Goulet-Bernier, leplacoteux.com