Le sport-études prend forme à l'École secondaire de Rivière-du-Loup
De fait, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) venait d’accorder l’autorisation à la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup d’offrir ces programmes. Quelques mois plus tard, le projet prenait forme.
L’École secondaire de Rivière-du-Loup accueillait, en septembre dernier, ses deux premières cohortes d’élèves-athlètes en première et deuxième secondaire.
Depuis, l’entraînement a débuté et déjà des rencontres sportives se sont tenues à l’extérieur. La semaine dernière, les élèves-athlètes en soccer se sont rendus à Victoriaville pour participer à des matches à l’École secondaire Le Boisé. Ils ont remporté deux victoires (8-1, 1-0).
Pour la coordonnatrice du Sport-études à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, Marie-Ève Ouellet, tout se déroule comme prévu.
« Au début de l’année, nous étions fébriles. Nous avions hâte de recevoir nos premiers élèves qui ont beaucoup de chance. Ils peuvent compter sur une équipe d’entraîneurs impliqués et passionnés : Amélie Ouellet, René Fortin et Éric Bernier en patinage de vitesse ; Marcel Gagnon en athlétisme ; Vincent Michaud et Rémi Lévesque en baseball ; Jimmy Gauthier, Samir El Akkati, Fergus Brett et moi-même en soccer. À ces professionnels s’ajoutent nombre de personnes dans différents domaines dont Jonathan Pelletier qui agira à titre de préparateur physique. Nous pourrons aussi compter sur des ressources extérieures de grande qualité. À titre d’exemple, le sprinteur Bruny Surin sera de passage à l’école ce vendredi pour donner une conférence et participer à un entraînement. »
Mme Ouellet a indiqué que l’école réserve plusieurs autres belles surprises à ses élèves d’ici la fin de l’année.
« Les idées ne manquent pas. Notre objectif est de favoriser le développement intégral de nos élèves-athlètes en proposant des contextes d’apprentissage signifiants dans un environnement sportif des plus stimulants. Nous sommes fiers du modèle que nous avons développé. Notre structure sportive permet de leur offrir le maximum de chances de réussite tout en leur assurant une vie équilibrée. Se retrouvant dans deux groupes fermés, il est beaucoup plus facile d’adapter notre intervention. Dans le cadre de leur horaire, nos élèves-athlètes participent à un minimum de quinze heures d’encadrement par semaine, soit de trois heures par jour. Ils sont encadrés par un tuteur sportif. Ils peuvent aussi compter sur un service de soutien pédagogique et de récupération, et ce, en fonction de leurs besoins. »