JournalID23web

Le 6 juin 2018 | infodimanche ACTUALITÉ 12 ÉDITEUR : Hugo Levasseur DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES : Martin Morissette ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin JOURNALISTES : Mario Pelletier, rédacteur en chef Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin Hugues Albert COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX : Patrice Picard CORRECTEUR : Hugo Levasseur CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS : Robert Desjardins • Micheline Côté • Patrice Picard Marie Eve Dubé • Étienne Morissette • Michel Courbron • Mégane Bernier SECRÉTARIAT : Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) : Marie Eve Dubé GRAPHISTES : Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial Véronique Sénéchal • Denise Beaulieu Julie Migneault IMPRESSION : TC Imprimeries Transcontinental / Transmag DISTRIBUTION : Distributions F. Levasseur JOURNAL HEBDOMADAIRE PUBLIÉ LE MERCREDI PAR : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Téléphone : 418 862-1911 Télécopieur : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com Courriel informations : [email protected] Courriel journalistes : [email protected] Courriel administration : [email protected] Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction. DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 ABONNEMENT ANNUEL : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies ans Bonjour M. Pelletier, dans votre article du 25 avril, intitulé Les galeries du presbytère Saint- Patrice…vous mentionnez à diverses reprises «patrimoine religieux». Est-ce que ça veut dire quelque chose aujourd’hui ou ça dépend...car l’église Saint- François-Xavier est aussi classée patrimoine reli- gieux et pourtant, elle sera laissée à l’abandon, fermera ses portes à l’automne et se détériorera même avec ses vitraux exceptionnels. Je fais partie de la chorale à cette église, nous pratiquons à la sacristie dans laquelle nous entrons comme dans une glacière. Quelle tris- tesse! Je ne peux me faire à cette idée qu’il n’y ait rien à faire. Quand je pense qu’à sa construction et malgré la pauvreté qui était beaucoup plus pré- sente à cette époque, on a réussi à l’entretenir. Bonne journée et félicitations pour vos arti- cles. Ursule Rioux Jocelyn Réal Dubé a plaidé coupable en avril dernier à plusieurs des accusations auxquelles il faisait face, dont celles d’incendie criminel, d’introduction par effraction et de méfait. Les procureurs au dossier, Me Manon Gaudreault pour la Couronne et Me Félix Pouliot à la défense ont été incapables de s’entendre pour une propo- sition commune concernant l’accusation princi- pale d’incendie criminel. «Pour le moment, il n’y a pas d’entente entre le ministère public et la défense sur le quantum. Il y a une entente globale sur tous les autres dossiers, à l’exception de celui de l’incendie», a expliqué Me Pouliot au juge Martin Gagnon. La défense plaide que la docu- mentation qui lui a été remise dans la journée et qui établit la valeur des dommages causés lors de l’incendie nécessite son attention et une période d’étude. «De notre point de vue, la valeur de départ du bâtiment a un impact sur la peine à être octroyée», a souligné l’avocat de Jocelyn Réal Dubé. Me Gaudreault n’a pas caché sa déception. «La peine à recevoir englobera tous les autres chefs. Mais on ne peut pas limiter l’évaluation des dommages à la simple bâtisse. On parle d’un organisme d’aide communautaire, et ça a un impact. Ça pourrait être simple, mais la défense souhaite regarder le document... La responsabi- lité de l’accusé a été démontrée», a laissé tomber la représentante de la couronne. Le magistrat a clos les représentations en résumant la situation ainsi : «Le fruit n’était pas mûr aujourd’hui.» Les dossiers de Jocelyn Réal Dubé ont donc été reportés, pour la forme, au jeudi 7 juin. GUILLAUME LÉVEILLÉ De son côté, Guillaume Léveillé, accusé de la vague de vols commis en février dernier à Rivière-du-Loup, La Pocatière, Cap-Saint-Ignace, Montmagny, la région de la Capitale-Nationale et dans la région de Montréal et Laval a brièvement comparu en avant-midi. Ce dernier a effectué une première démarche vers l’enregistrement d’un plaidoyer de culpabilité. Me Félix Pouliot, qui a agi à titre d’ami de la cour en l’absence de Me Annick Magri, a expliqué que l’accusé avait réservé l’option de regrouper tous les dossiers dans un district unique, soit celui de Saint-Jérôme. «Il n’y a pas de démarche con- crète d’effectuée encore. Il en a manifesté l’inté- rêt. Mais s’il le fait, alors c’est qu’il aura plaidé coupable», prévient Me Manon Gaudreault. L’accusé sera de retour en cour pour la forme le 27 aout prochain. Jocelyn Réal Dubé et Guillaume Léveillé de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup Église Saint-François-Xavier : bâtiment patrimonial OPINION DU LECTEUR N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. Cette décision n’a pourtant rien de surpre- nant, selon l’entraineur Éric Bernier. Les glaces de dimension olympique (200 pieds par 100 pieds) sont non seulement meilleures pour le développement des athlètes vers les plus hauts niveaux d’excellence, elles sont également plus sécuritaires. «La Fédération québécoise de patinage de vitesse, comme d’autres, essaie de protéger les athlètes. Il y a eu l’élargissement des matelas protecteurs, maintenant c’est une règlementa- tion concernant la dimension de la patinoire (…) À Rivière-du-Loup, le souhait pour une glace olym- pique n’est d’ailleurs pas nouveau», souligne-t-il, rappelant que l’idée avait été proposée lors de la construction du Centre Premier Tech, mais qu’elle n’avait pas été retenue pour une question de couts. En termes de développement, les différences sont aussi marquées avec une glace de dimen- sion nord-américaine qui compte 15 pieds de moins en largeur. En pratique, par exemple, les patineurs ne peuvent pas atteindre la même vitesse. «Avec les Loupiots, nous formons des athlètes de niveau élite, c’est-à-dire qu’ils font partie des 50 meilleurs au Québec. Quand ces jeunes arrivent dans les compétitions de haut niveau, ils se retrouvent désavantagés devant des patineurs habitués aux glaces olympiques», explique M. Bernier. «À ce niveau, une glace régulière est aussi très dangereuse. L’an dernier, nous avons eu plu- sieurs accidents. Nez cassé, entorse…la moindre craque peut causer une chute et celle-ci peut retarder ou même mettre fin à une carrière», ajoute-t-il. NORME De plus en plus, les villes en région compren- nent la nécessité d’avoir une glace olympique. Matane possède la sienne et c’est pour bientôt à Rimouski. Du côté louperivois, c’est grosso modo tout ce qui manque à un éventail déjà impression- nant d’infrastructures sportives. Le « timing » est aussi bon à Rivière-du-Loup, alors que la Ville souhaite déjà effectuer d’importants travaux à l’intérieur du Stade de la Cité des Jeunes. «Ce ne serait pas génial de pouvoir profiter d’une glace olympique pour les Jeux du Québec en 2021? (…) Si la Ville n’investit pas maintenant, elle va le regretter dans quelques années, c’est certain.» Déjà, depuis deux ans, aucune compétition provinciale en patin de vitesse n’a été tenue à Rivière-du-Loup, les villes qui possèdent une glace de dimension olympique étant priorisées. Nul besoin de rappeler qu’un évènement comme le Championnat canadien de l’Est-du-Canada, organisé en 2014 au Centre Premier Tech, attire l’attention et est bon pour l’économie régionale. Éric Bernier souligne que le conseil d’adminis- tration des Loupiots a rencontré la mairesse Sylvie Vignet. Une étude sera effectuée pour con- naître les couts que représente la construction de la glace olympique. Si jamais les démarches échouent, ils ne fermeraient pas la porte à appro- cher la municipalité de Saint-Antonin et son pro- jet d’aréna. Pour une glace olympique à Rivière-du-Loup • [email protected] FRANÇOIS DROUIN L’incendiaire de la Société St-Vincent-de- Paul, Jocelyn Réal Dubé, ainsi que l’accusé de la vague de vol, incluant ceux de Chaussures Rioux et de la pharmacie Familiprix de Rivière-du-Loup les 22 et 23 février derniers, étaient de retour en cour le vendredi 1er juin. • [email protected] MARC-ANTOINE PAQUIN Le Club de patinage de vitesse de Rivière- du-Loup, Les Loupiots, ne pourra plus jamais présenter de compétition provin- ciale ou supérieure dans les arénas loupe- rivois actuels. Récemment, la Fédération québécoise a tranché : ces rendez-vous seront uniquement organisés sur des gla- ces de taille olympique, ce que Rivière-du- Loup n’a pas.

RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=