LE 25 NOVEMBRE 2020 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ ÉDITEUR : Hugo Levasseur DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES : Martin Morissette ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin JOURNALISTES : Mario Pelletier, rédacteur en chef Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin Hugues Albert • Lydia Barnabé-Roy CORRECTEUR : Hugo Levasseur COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX : Patrice Picard CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS : Robert Desjardins • Micheline Côté • Patrice Picard Étienne Morissette • Michel Courbron Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Téléphone : 418 862-1911 Télécopieur : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com Courriel informations :
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Au lieu de défendre le sau- vetage à tout prix de l’aréna Jacques-Dubé, les initiateurs ou supporteurs du comité du « non » auraient dû faire preuve d’abnégation et se mon- trer en faveur d’un aréna de 800 à 1000 places dans le quartier Cabano. Un équipement scolaire qui suscite la rétention scolaire à tous les niveaux. Un équipe- ment municipal qui favorise la rétention des payeurs de taxes actuels et qui incite des gens à venir s’y installer. Même chose du côté des entreprises. Je comprends qu’il n’est pas facile d’accepter la perte de Jacques-Dubé, surtout quand depuis 1970 des gens véhiculent s’être fait voler la polyvalente. Où est cette grandeur d’âme qui existait en 1906 quand vous aviez accepté de céder une portion de territoire pour que la municipalité de Cabano puisse voir le jour? Toutes les tensions actuelles proviennent d’un manque de réflexion citoyenne sur le devenir de cette nouvelle municipalité. À quoi ressemblera Témiscouata-sur-le-Lac dans 20, 30 ou 50 ans? Au lieu de chercher à récupérer ce qui semble nous avoir été volé, la priorité devrait être de se fixer un but. Quand il y a deux quartiers dans une ville, chacun doit avoir une vocation différente. Une ville se distingue par ses fonctions. Dans le paysage, une ville remplie des fonctions. Une ville offre des services à sa population ainsi qu’aux populations environnantes. Dans une ville, il y a une ou des écoles, une église, des com- merces, des usines petites ou grandes, des servi- ces de loisir, des logements privés ou publics, des services gouvernementaux, etc. La réflexion citoyenne, supervisée par le conseil municipal, consiste à choisir quel quartier accueillera telle ou telle fonction. Tout cela se fait en fonction de ce que le quartier possède déjà mais aussi en tenant compte de ce qui serait préférable pour l’avenir. Il faut mesurer le potentiel d’attractivité de chacun des équipements. Les villes modernes planifient mieux leur développement comparati- vement à il y a une cinquantaine d’années. Les maisons ne se retrouvent plus près des usines polluantes ou des sources de bruits. Il y a quelque chose d’unique à Témiscouata-sur- le-Lac qu’aucune autre municipalité canadienne ne possède. Témiscouata-sur-le-Lac, à ma con- naissance, est la seule ville canadienne à avoir une zone agricole en son centre géographique. Habituellement les zones agricoles se retrouvent autour des villes ou des villages. Ce qui explique ici ce fait, c’est que deux villes ont fusionné. Mais pour un voyageur qui emprunte la 85, s’il est le moindrement observateur, il doit être surpris de retrouver une zone agricole entre deux secteurs urbanisés. Véhiculer des faussetés dans la popu- lation comme le fait le comité du « non » ne mène à rien de bon. Prétendre qu’en votant non, les citoyens vont retrouver leurs droits, c’est d’induire les gens dans l’erreur. Penser faire appel à la SQ pour protéger les bulletins de vote lors de leur transport entre les deux quartiers, c’est de la paranoïa. Les élus de votre ville et les employés de l’administration ne mettraient pas leur réputation en jeu en vous présentant des chiffres erronés. Les gouvernements ont accepté les chiffres pré- sentés pour le financement total du projet. Aux citoyens de décider en refusant toutes pressions extérieures. Ghislain Nadeau Témiscouata-sur-le-Lac : abnégation N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR La société d’État a récemment confirmé à diffé- rents médias nationaux que les besoins en électri- cité vont augmenter au cours des prochaines années et que l’industrie éolienne sera appelée à contribuer pour répondre à la demande. Dans ses démarches d’approvisionnements, Hydro-Québec s’apprête même à lancer des appels à des producteurs privés d’énergie éolienne ou solaire, au cours des mois à venir, selon les informations du Journal de Montréal. Une nouvelle qui a réjoui le président de la Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint- Laurent, Michel Lagacé. «C’est clair que nous som- mes très contents […] La filière éolienne est actuellement très compétitive», a-t-il partagé la semaine dernière, saluant l’arrivée de Sophie Brochu à la tête d’Hydro-Québec. Cet été, l’Alliance éolienne de l’Est, formée des Régies intermunicipales de l’Énergie du Bas- Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la- Madeleine, s’est unie aux MRC de l’Islet et de Montmagny afin de proposer au gouvernement du Québec la mise en place d’un projet éolien majeur dans les régions du Kamouraska, du Témiscouata et de Rivière-du-Loup. Ce projet d’affaires d’envergure, qui représente des investissements de plus de 3 milliards de dol- lars et des bénéfices nets dans les communautés de 35 M$ à 40 M$ par année, avait été établi dans le contexte où le gouvernement avait invité les régions à présenter des priorités de développe- ment contribuant à relancer l'économie affaiblie par la crise sanitaire. «Non seulement ce gisement n’est pas loin, mais il a un grand potentiel avec une capacité de production d’au moins 1200 mégawatts», explique Michel Lagacé, enthousiaste, ajoutant que les tarifs concurrentiels de la filière éolienne, combi- nés à la proximité des consommateurs et de la ligne principale de transport d’électricité rendent ce «projet suprarégio- nal» très intéressant. «Des études de vent ont déjà été faites et des analyses environne- mentales ont été ini- tiées. Ce projet pourrait être lancé et réalisé rapidement», ajoute-t-il. «Tous les ingrédients sont là.» Selon M. Lagacé, qui est aussi préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, le pre- mier projet éolien développé sera sans doute celui d’Apuiat qui avait été remisé en 2018 parce qu’Hydro-Québec prévoyait être en surplus d’énergie pour plusieurs années. Bien que le vent ait maintenant tourné, les 200 mégawatts de ce projet ne suffiront pas à combler la demande. D’autres devront suivre. «Il faudra applaudir sa réalisation, mais ce ne pas suffisant pour répondre aux attentes d’Hydro- Québec en ce qui a trait aux besoins d’électricité dans les prochaines années. Le projet de 1200 mégawatts pourrait, lui, pourvoir en partie à ces besoins-là.» Le 20 novembre, plusieurs députés du Parti Québécois ont demandé à la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx, de prendre position en faveur du projet de l’Alliance éolienne de l’Est. Critique à laquelle elle a répondu rapidement. «Le PQ défonce une porte ouverte. J’appuie le développement de l’énergie éolienne de toutes les régions, y compris l’Est-du- Québec», a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. Filière éolienne : enthousiasme dans l’Est-du-Québec PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] L’intérêt d’Hydro-Québec à réinvestir dans la filière éolienne dès 2021 est source de réjouissance dans l’Est-du- Québec où un important projet de parc éolien pourrait éventuellement être lancé. Une séance d’information sur la mission et le rôle de la commissaire aux plaintes et à la qualité des services du CISSS du Bas-Saint-Laurent se dérou- lera le mardi 1er décembre de 18h30 à 20h30. Cette activité, organisée par le service de soutien aux proches aidants et le service d'information aux ainés du Centre d’action bénévole des Seigneuries, sera diffusée sur la plateforme web Zoom. La com- missaire aux plaintes et à la qualité des services du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Stéphanie Busch abor- dera notamment les droits des usagers, le proces- sus pour porter plainte, des exemples de situations tirées de cas réels qui ont engendré une plainte et le partage des résultats obtenus. Cette conférence est ouverte à tous et les inscriptions sont obligatoi- res auprès d’Anne Packwood au 418 867-8011. Conférence sur les droits des usagers du CISSS du Bas-Saint-Laurent