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LE 11 AOÛT 2021 • INFODIMANCHE 4 ACTUALITÉ Le 31 juillet dernier, les riverains ont officialisé leur association pour leur lac sous le thème «Prenons notre lac en main». Une assemblée générale a d’ailleurs réuni 51 personnes. De plus, le conseil d’administration a reçu l’appui de 107 membres, des cartes vendues au cout de 20 $ pour trois ans. On compte 145 propriétés autour du lac dont quatre érablières. Arlette Thibault a accepté la présidence de l’Association des riverains du lac St-Hubert dans la municipalité de Saint-Hubert-de-Rivière-du- Loup. Situés également dans cette communauté, les lacs de la Grande-Fourche et Saint-François comptent aussi une association pour la protec- tion des plans d’eau. De façon plus spécifique, l’Association des riverains du lac St-Hubert se donne comme objectifs : développer un réseau de communica- tion entre les membres de l’association, les édi- les municipaux et les membres des autres asso- ciations des riverains existants sur le territoire de la municipalité; promouvoir la protection de la rive du lac, de la faune, de la flore et maintenir la qualité du l’eau; d’être consulté pour l’application des normes et des règlements de tous les paliers de gouvernance locale et régionale. «Le lac a vécu seul, sans association, presque depuis la fin des clubs chasse et pêche. Avec le stress que vivent les plans d’eau, avec les espè- ces envahissantes, on peut avoir besoin d’aide», a expliqué Mme Thibault. Ainsi, les membres du conseil d’administration ont pris contact avec l’Organisme des bassins versants du nord-est du Bas-Saint-Laurent pour entreprendre une analyse du lac St-Hubert. Deux «Sentinelles de lac», Arlette Thibault et Martine Soucy, ont effectué une première tour- née du lac pour établir un diagnostic. Elles doi- vent remplir des fiches d’observation et complé- ter un rapport qui sera remis à l’organisme de soutien technique. Une autre période d’observa- tion est prévue en cette saison estivale. L’Organisme des bassins versants est égale- ment la porte d’entrée pour participer à diffé- rents programmes dont la possibilité pour les riverains d’obtenir à un prix avantageux des végétaux pour améliorer la bande riveraine. Le lac St-Hubert peut déjà compter sur des terrains passablement boisés en bordure de rive, soit pour environ 40 % des propriétés. Ultérieurement, l’Association pourra aussi faire vérifier la qualité de l’eau du lac, sa transpa- rence et sa turbidité. En 2011 il y a eu une analyse du lac St-Hubert et on peut constater dans le rap- port que le plan d’eau n’était pas trop en danger à cette époque. Mais la situation peut évoluer rapidement. L’érosion de la berge peut s’accen- tuer notamment par une hausse des tempêtes plus violentes et une circulation accrue de bateaux. La présence de cyanobactéries (algues bleu-vert) et d’espèces exotiques envahissantes, autant des plantes que des poissons, sera sur- veillée. On remarque aussi que de plus en plus de propriétaires louent leur chalet à des personnes qui peuvent amener leur embarcation et des rive- rains qui se déplacent sur d’autres lacs, augmen- tant les possibilités d’introduire des éléments indésirables. L’Association des riverains du lac St-Hubert veut intervenir par la sensibilisation à des prati- ques qui protègent la qualité du plan d’eau et donner un coup de pouce aux riverains qui sou- haitent également emboiter le pas. Une collabo- ration avec les deux autres associations de rive- rains des lacs de la Grande-Fourche et Saint-François est également envisagée. «Il n’y a aucun lac à l’abri actuellement», a conclu la prési- dente. Une nouvelle association de riverains au lac Saint-Hubert • MARIO PELLETIER [email protected] Protection de la rive, qualité de l’eau, espèces envahissantes et représentation des riverains, voilà les principaux élé- ments qui ont motivé les propriétaires de terrains au lac St-Hubert à créer leur association. Arlette Thibault, présidente de l’Association des riverains du lac St-Hubert. PHOTO : MARIO PELLETIER Vraisemblablement, les malfaiteurs armés de liquide à vaisselle essaient de marquer en grand le retour de cette moussante tradition en faisant concorder les dates entre les méfaits. C’est un citoyen qui a alerté la Sûreté du Québec du problème vers minuit dans la nuit du 6 au 7 aout. Vers minuit et quart, un employé de la Ville était sur les lieux pour couper l’eau afin d’empêcher une plus grande propagation de la mousse. Les responsables se croient bien drôles, mais cet acte, qui a l’air insignifiant, constitue un délit. Malgré qu’aucun dommage ne soit causé, la Ville doit tout de même s’assurer de ramener la figure emblématique du parc dans son état nor- mal. Pour ce faire, elle doit utiliser un anti- mousse, défrayant des coûts de près d’une cin- quantaine de dollars. Pilou a encore des bulles plein les nageoires PHOTO: ANDRÉANNE LEBEL • LYDIA BARNABÉ-ROY [email protected] Des vandales ont décidé de ramener le classique bain moussant pour Piloup ce 7 aout dans la fontaine du parc Blais à Rivière-du-Loup. Est-ce une coïncidence que le dernier évènement du genre rapporté par Info Dimanche remonte au 7 aout 2014? 1153013221

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