Cette subvention provient du Fonds municipal vert de la FCM, dont l’objectif est d’aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), à diminuer les déchets et à améliorer la qualité de l’eau dans les collectivités du Québec. Pour Rivière-du-Loup, cette somme vient rem- bourser une partie de l’investissement de 3,7 M$ qui a été réalisé en 2021 afin de faire l’acquisition d’équipements et de procéder à la construction d’un tout nouveau bâtiment servant à traiter une plus grande quantité d’eaux usées aux côtés des étangs aérés, près de l’autoroute 20. «C’est la réponse à une demande d’aide finan- cière effectuée l’année dernière. Nous avions eu la confirmation qu’elle avait été évaluée et qu’elle était en voie d’être acceptée cet automne. L’affichage officiel a été fait la semaine dernière», a indiqué Geneviève Pigeon, gestionnaire en environnement. Le projet a permis à la Ville de Rivière-du-Loup d’augmenter la capacité de la station d'épuration de 18 000 mètres cube par jour d’eaux usées à 31 000 mètres cube par la transformation de l'étang 1A et par la mise en place d'une décantation à flocs lestés (ACTIFLO) à la sortie des étangs. Cette combinaison de techniques et de technolo- gie n'est présentement appliquée nulle part ailleurs au Québec dans un système d'assainisse- ment des eaux usées. L’appel d’offres concernant cette solution technologique innovante a été lancé en novem- bre 2016. Le consortium Véolia-Filtrum-Axor s’est qualifié pour un projet d’un engagement de 3 636 495 $. La Ville de Rivière-du-Loup a obtenu les autorisations nécessaires du ministère de l’Environnement en juin 2018. «Il fallait augmenter notre capacité de traite- ment, mais construire un étang aéré supplémen- taire aurait nécessité plusieurs millions en inves- tissements et aussi beaucoup d’espace, ce que nous n’avions pas […] C’est pourquoi on a fait réfléchir les entreprises et firmes de génie-con- seil. Il fallait trouver quelque chose qui allait satisfaire les exigences gouvernementales en maximisant la place qu’on avait», a expliqué Mme Pigeon. UN MODÈLE À SUIVRE Le nouveau système mis en place à Rivière-du- Loup est complètement opérationnel et «fonc- tionne très bien» depuis le mois d’aout 2021. Des tests de performance sont néanmoins régulière- ment effectués, selon les exigences du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les chan- gements climatique. Les succès probants rencontrés avec ce projet feront même de Rivière-du-Loup un modèle à sui- vre lorsqu’il est question d'assainissement des eaux usées au Québec, croit Geneviève Pigeon. Le ministère pourra s’en inspirer et calquer le modèle un peu partout en province. «Ça vient ouvrir des perspectives vraiment intéressantes pour la transformation d’installa- tions existantes – comme les étangs aérés – qu’on retrouve dans la majorité des villes de la province. Ça permet une amélioration des perfor- mances des infrastructures et ça peut être répli- qué facilement», a-t-elle mentionné. «C’est aussi pourquoi le ministère était très intéressé par les résultats de ce projet qui a d’ailleurs une faible emprunte carbone, a-t-elle ajouté. Il va permettre de développer une niche de traitement qui n’existait pas dans notre sec- teur d’activité.» Autre bonne nouvelle pour le milieu louperi- vois : les tests d’efficacité du système confir- ment jusqu’ici qu’il sera tout aussi performant à long terme, même lorsque le débit et les charges seront augmentés par l’arrivée de nouveaux citoyens et de nouvelles industries. Traitement des eaux usées : une aide financière de 400 000 $ • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] La Ville de Rivière-du-Loup a obtenu une aide financière de 400000 $ pour la réa- lisation d’un projet innovant visant à aug- menter les capacités de son usine de trai- tement des eaux usées. L’annonce a été effectuée par le gouvernement du Canada et la Fédération canadienne des municipalités, le 14 mars. PHOTO : VILLE DE RIVIÈRE-DU-LOUP Les élus ont adopté une résolution décrétant un emprunt de 700 000 $ pour soutenir un appel d’offres afin d’obtenir des services professionnels à ce niveau, le 14 mars. Il s’agit d’une première étape qui sera suivie par la réalisation de plans et devis, notamment. Le remise aux normes de la voie de circulation, de la piste d’atterrissage et de décollage, ainsi que du tarmac, sera un chantier majeur. Il est toutefois nécessaire, selon le directeur du Service technique et de l'environnement de la Ville de Rivière-du- Loup, Gérald Tremblay, puisque les infrastructures ont aujourd’hui plus de 60 ans. «Il s’agit de gros travaux qui demandent un budget important», a-t-il concédé. «Mais ce qu’on souhaite, c’est de conserver nos acquis. La piste est fréquemment utilisée, elle peut accueillir des avions-ambulances et des avions de taille importante, alors on veut s’assurer qu’elle soit en bon état.» Actuellement, le tarmac est endommagé et à bout de vie. Des morceaux de béton se libèrent et ils pourraient poser un danger pour les avions et les pilotes, explique-t-il. La dalle doit donc être défaite, puis reconstruite au complet, ce qui n’est pas un petit défi. «Ça représente environ 300 blocs de 21 pieds carrés et de 10 pouces d’épaisseur. Il faut concas- ser, retirer et reconstruire. Ça représente de gros travaux», a-t-il décrit. La piste, asphaltée de 1 823 mètres (5 981 pieds) de long ainsi que de 45 mètres (150 pieds) de large, devra aussi être pavée à nouveau. Les travaux totaux, incluant ceux qui ont été réalisés précédemment ailleurs sur le terrain de l’aéroport, sont estimés à environ 8 M$. Québec finance cependant une grande portion de la fac- ture à la suite de l’octroi d’une aide financière de près de 6 M$ provenant du programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales. L’annonce, réalisée en juin 2019, incluait également l’acquisition d’une station d’observation météorologique automatisée. À ce jour, Gérald Tremblay estime que plus de 1,5 M$ ont été investis dans le déboisement des aires de dégagement et le nivèlement du terrain. La clôture de sécurité qui protège le secteur devra aussi être relocalisée ce printemps. «Tous ces travaux devaient être effectués. Pour le déboisement [d’une cinquantaine d’acres] autour de la piste, ç’a été fait l’automne dernier. C’était quelque chose qui nous était demandé afin de respecter les normes en vigueur», assure-t-il. Ces différentes étapes ont été autori- sées par le conseil municipal lors de précédentes séances ordinaires. Si tout se déroule comme prévu, les travaux liés à la voie de circulation, à la piste et au tarmac seront entamés en 2023. Rivière-du-Loup poursuit la réfection de son aéroport • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] Après avoir procédé à des travaux de déboisement et de nivèlement du terrain de son aéroport au cours des derniers mois, la Ville de Rivière-du-Loup a entamé les démarches afin de réaliser une importante et attendue réfection de sa piste et de son tarmac en 2023. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN 177, rue du Carrefour, ST-ANTONIN DE LA SEMAINE NOS PRODUITS VEDETTES 418-866-2436 | 418-860-7025 | 418-894-9554
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