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Terminées, les éditions virtuelles. L’un des évé- nements phares de la MRC de Rivière-du-Loup a repris ses droits en sol louperivois, où il est né, alors que plus de 2 500 personnes ont marché la mythi- que côte St-Pierre pendant la fin de semaine. Le Défi est d’ailleurs toujours fidèle à lui-même en mettant de l’avant les principes que sont la pratique des sai- nes habitudes de vie, l’entraide, les échanges et les rencontres. «Pour nous, aujourd’hui, c’est super festif», a con- fié l’idéateur du Défi, Yvan L’Heureux, dimanche midi. «Cette année, la levée de fonds a été plus dif- ficile, le recrutement aussi pour les équipes, mais l’événement reste très positif et rassembleur. C’est encore un beau succès. Et avec le beau temps que nous avons eu, c’est difficile de demander mieux.» Entre 11 h et 11 h 30, le 18 septembre, des groupes de 275 personnes vêtues d’un bleu cyan ont respec- tivement entamé leur défi par équipe, le module tra- ditionnel. Ils ont rejoint les guerriers et guerrières du Macadam Ultra qui, tout en fluo, poursuivaient leur aventure lancée deux jours plus tôt. Le mercure n’était pas très élevé, mais quelques montées et une vue panoramique sur le fleuve réchauffaient là où il fallait. Vers midi, une vague bleutée accaparait ainsi l’entièreté de la côte. Pas à pas, chaque participant travaillait vers l’atteinte de son propre sommet. «Il y a eu quelqu’un dans la côte tout au long de la fin de semaine, jour et nuit», s’est réjoui Yvan L’Heureux. «Le Défi Everest, ça n’a rien avoir avec les jambes et le corps, c’est une histoire de cœur. Les gens s’engagent pour une cause. Il y a des athlè- tes qui courent, des personnes avec des bâtons, des marcheurs…Ce n’est pas une question de records. Tout le monde a le sourire et s’encourage», a-t-il ajouté. «Il faut arrêter de ne penser qu’aux podiums. Il faut rappeler qu’il n’y a rien de plus accessible que la marche. Tout le monde peut marcher cinq heures par semaine et travailler sur sa santé.» Après deux ans de pandémie, le retour à une for- mule plus traditionnelle – pour le 10e anniversaire de surcroit – revêtait une symbolique particulière, tant pour l’organisation que plusieurs participants. Il faut dire qu’être réunis et travailler en équipe vers un but commun a pris un sens particulier après des mois marqués par la distanciation et l’isolement. «C’est probablement la seule course, entre guillemets, où la vitesse n’est pas importante. Tu es aussi toujours à 500 mètres d’un supporteur et de mots d’encoura- gement. Tu y vas à ton rythme et les gens sont aux petits soins. C’est spécial, le Défi Everest», a souligné l’ambassadrice Christiane Plamondon, qui a réussi 101 montées au cours des 48 heures du Macadam Ultra. Il s’agissait déjà d’une 5e participa- tion pour celle qui a partagé l’expérience avec sa fille aînée, Nathaëlle. Cette dernière a célébré 20 montées au Macadam Ado, dans la nuit de samedi à dimanche. «Le Macadam Ultra, ce qui est beau, c’est qu’il y a des athlètes, mais aussi monsieur et madame Tout-le-Monde. Chacun a ses objectifs, ses propres raisons d’être présent et il n’y a que des vain- queurs», a-t-elle ajouté. Un sentiment partagé par Ariane Martel- Bouchard, une athlète d’endurance qui a été char- mée à sa première expérience. Ses 120 montées en 48 heures ont marqué la fin de sa saison de course, mais aussi un bel accomplissement personnel. «J’ai vécu une fin de semaine bien au-delà de mes espé- rances! Tout y était ; l’ambiance, les gens présents sur place, l’organisation, la météo, mon état d’esprit, ma forme physique... tout était réuni pour une fin de semaine parfaite!», a-t-elle confié. «Je crois que ce qui m’a marquée le plus, c’est l’aspect convivial des gens […] Je me suis nourrie de toute cette belle énergie qui m’entourait, provenant autant des participants que des bénévoles, des gens qui venaient nous encourager, des familles présen- tes pour leurs proches, pour le redonner en retour. Je voulais partager mon bonheur, même dans la douleur.» Vendredi, quelque 1 600 jeunes et une centaine d’accompagnateurs de la région ont été les pre- miers à fouler la côte Saint-Pierre dans le cadre de l’École au Sommet. Une réussite exceptionnelle, puisque jamais autant de personnes ne s’étaient retrouvées au même moment dans la côte. Le ton à une fin de semaine de festivités était donné. Notons enfin que le Défi Everest est possible grâce à une organisation tissée serrée, mais aussi à l’implication d’une équipe de 125 bénévoles. BOUCLER LA BOUCLE Parlant de reconnaissance, Yvan L’heureux a par- tagé une belle anecdote, samedi. Dix ans après avoir fondé le Défi Everest en l’honneur de son frère Marc, qui s’est enlevé la vie, Yvan L’Heureux a appris avec surprise que sa nièce Alexia s’était inscrite avec des amies pour amasser des fonds pour le Centre de prévention suicide du KRTB. Plus de 3 000 $ ont été réunis. «C’est une cause qui leur tenait à cœur […] C’est quelque chose qui s’est fait spontanément, sans que je le sache vraiment, mais ça m’a touché et ça m’a permis de boucler la boucle.» Le Défi Everest sera de retour l’an prochain. Déjà, l’organisation évalue les possibilités de revoir et d’améliorer les modules. La volonté ou non de reve- nir avec une formule panquébécoise fera aussi par- tie des discussions. Le Défi Everest fête une décennie d’efforts et de dépassements • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] Des centaines de personnes de tous les âges accumulant des montées, des souri- res et des encouragements de haut en bas, un soleil radieux et des fonds amas- sés aux profits d’organismes régionaux. Après deux ans de pandémie, le Défi Everest a retrouvé ses racines au cœur de la côte Saint-Pierre de Rivière-du-Loup, du 16 au 18 septembre. Et l’organisation ne pouvait souhaiter meilleur déroule- ment pour fêter ses 10 ans. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN 1150023822 BONNES ADRESSES Pelletier Moto Sport Préparez votre saison de chasse et passez voir notre vaste inventaire de VTT enmagasin. Venez rencontrer nos conseillers afin d’être bien guidé et bien répondre à vos besoins. Profitez de nos promotions en cours sur les VTT et côte-à-côte Hisun, Kawasaki et Yamaha, venez réserver le vôtre maintenant. Une seule adresseb: 356, rue Témiscouata, Rivière-du-Loup. Brûlerie Ange et Démon Nouvellement installé sur la rue Lafontaine à Rivière-du-Loup, passe] voir les propriétaires de la Brûlerie Ange et Démon, Valérie et Patrick. Ils sauront vous préparer un excellent café italien comme vous l’aimez parmi une multitude de choix. Informez-vous aussi sur nos plats à emporter faits sur place, nos viandes fumées et beaucoup plus. Surveillez nos nouveautés sur notre page Facebook. Bingo Rotary du 18 septembre 2022 Bingo double: Cécile Caouette-Massé se mérite 375 $. Tour du centre: Estelle Lemieux et Jacques Desrosiers se partagent 375 $. Faire un ;: Lauréanne Poirier et Jocelyne Pelletier se partagent 375 $. Bingo double: Johanne Johnson se mérite 375 $. Tour de la carte: Aline Chamberland se mérite 500 $. Carte pleine: Louise Roy et Aline Chamberland se partagent 1 000 $. Félicitations! Prochain bingo: 25 septembre. Regard sur mes coups de coeur L’auteur et résident de Saint-Éloi Raymond Beauregard a publié en juin dernier un livre recueillant sesmémoires intitulé « Regard surmes coups de cœur », un ouvrage qu’il a édité lui-même en collaboration avec l’Imprimerie Publicom de Saint-Éloi. Quelques copies sont actuellement disponibles au magasin Kadorama de Trois-Pistoles, situé au 420, rue Jean-Rioux. INFODIMANCHE • LE 21 SEPTEMBRE 2022 41 SPORT

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