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Selon les informations rapportées, l’automo- biliste serait délibérément passé trop proche du travailleur par frustration. Ce geste aurait mené à une tirade verbale entre les deux hommes. Le ton aurait ensuite monté rapidement jusqu’à ce qu’il y ait altercation physique et que le signaleur soit frappé. Rejoint au lendemain de l’agression, le directeur des communications à la Ville de Rivière-du-Loup, Pascal Tremblay, a confirmé qu’une plainte a été déposée à la Sûreté du Québec dans ce dossier. Il a du même coup fortement décrié la situation. «La Ville de Rivière-du-Loup ne peut pas tolé- rer la violence, quelle qu’elle soit. Ça fait long- temps que les travailleurs de la Ville et ses sous- contractants vivent de l’intimidation sur les chantiers et il faut que ce soit dénoncé», a-t-il lancé sans détour. Selon lui, les gestes de vio- lence sont courants et répétés sur les chantiers locaux. Si des coups ne sont pas toujours échan- gés, les agressions verbales sont nombreuses. La problématique serait aussi plus importante qu’elle ne l’était il y a quelques années, estime-t-il. «Il y en a vraiment de plus en plus depuis deux à trois ans. C’est plus marqué, il y a une charge émotive dans l’air. Les gens sont très impatients, moins tolérants», a-t-il noté. Pascal Tremblay dit comprendre que les gens vivent des frustrations quand il y a des travaux et que leurs habitudes sont changées. Il convient même cette fois-ci que la Ville aurait pu faire un meilleur travail pour bien communiquer les tra- vaux et expliquer les détours dans le cas du chan- tier de la rue Saint-Elzéar. Cela n’excuse tou- tefois pas les gestes posés. «On a manqué de temps et je fais mon mea culpa. On continue de s’ajuster, mais ça ne donne pas la permission aux gens d’agresser d’autres personnes qui sont là pour leur rendre des services et pour assurer leur sécu- rité. Les employés ne sont pas là pour mettre des bâtons dans les roues des citoyens, ils se lèvent le matin pour travailler au service des gens. Ce n’est pas normal qu’ils aient à vivre de la violence et de l’intimidation», a-t-il complété. Pascal Tremblay ne s’en cache pas, la Ville de Rivière-du-Loup a adressé un message aux mem- bres de ses équipes, ainsi qu’à celles des entre- prises avec qui elle fait affaire : ne pas hésiter à dénoncer. «[La violence] ne peut pas être tolérée et les gens qui sont victimes sont invités à porter plainte. En 2022, ça n’a plus sa place», a-t-il résumé. Violence envers un signaleur : tolérance zéro à Rivière-du-Loup • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] Le chantier de la rue Saint-Elzéar était à peine commencé que des gestes de vio- lence et d’agressivité envers ses tra- vailleurs avaient déjà été rapportés. La Ville de Rivière-du-Loup a confirmé qu’un signaleur a été frappé par un automobi- liste visiblement impatient et en colère, le 13 septembre. Un incident vivement dénoncé. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN « La Ville de Rivière-du-Loup ne peut pas tolérer la violence, quelle qu’elle soit » - PASCAL TREMBLAY 70, rue Fraser, Rivière-du-Loup 418 867-3283 • [email protected] • 1157093822 Pour fermer votre piscine, PENSEZ BIOGUARD Pour des conseils, PENSEZ INFODIMANCHE • LE 21 SEPTEMBRE 2022 7 ACTUALITÉ

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